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Les jeunes filles mères de Mouila en formation dans un atelier de couture

De nombreuses jeunes filles mères non scolarisées résidant à Mouila, bénéficient depuis quelques mois, d’une formation en coupe et couture, dans l’atelier de couture d’un particulier dénommé le « Bouton d’Or », afin de mieux envisager leur autonomisation.

Situé en plein centre ville de la capitale provinciale de la Ngounié, l’atelier de couture « Bouton d’Or », propriété privée d’une couturière professionnelle, Mme Foudjem, s’attèle depuis quelques années à la formation des jeunes filles non scolarisées qui s’intéressent à la couture, moyennant la somme de 20 000F C FA par mois.

Cet atelier de couture est équipé de quelques machines à coudre modernes, toutes disposées dans une pièce où elle reçoit ses apprenties tous les jours ouvrables de neuf heures (9)à quinze heures (15), avec une pose entre midi et treize heures (13), ceci pour soulager toutes celles ayant des contraintes familiales telles que chercher leurs enfants à l’école et autres.

Selon les apprenants, la formation se passe bien, en dépit de certaines difficultés liées au manque de matériel adéquat auxquelles elles sont confrontées.

« J’avoue que c’est une grande aubaine pour nous autres qui n’avons pas eu la chance de continuer nos études, car cette femme est une dame au grand cœur. Elle nous transmet sans rétention son savoir, et en deux mois que je suis ici, j’ai déjà beaucoup appris, hormis le matériel qui nous fait défaut, au point de nous obliger à utiliser du papier journal pour la pratique des coupes », a déclaré Prudence Matsona Idoun.

Brigitte pour sa part, a exprimé toute sa satisfaction en indiquant que « je suis vraiment satisfaite de ce que nous faisons ici, en deux mois nous avons déjà fait la maîtrise de la machine, la réalisation de jupes en forme, la jupe en godet, ainsi que la réalisation d’un bouba. Je sais que ce métier que j’apprends va me permettre de mieux me prendre en charge et aider mon époux dans les charges domestiques ».

Pour Ngassa Sulamithe Foudjem, la formatrice, cette volonté de former les jeunes filles non scolarisées, s’inscrit dans une vision d’autonomisation de la femme, reconnaissant que tout développement véritable repose également sur la formation de différentes composantes de la société, dont le gente féminine.

« Mon désir est d’imprimer mon empreinte et lorsque je ne serai plus là, parce que je compte rentrer dans mon pays, je veux que les gens se souviennent de moi, de mon travail, qui, je le souhaite, contribue à l’épanouissement et l’autonomisation de la femme gabonaise et de la femme en général. Je suis déjà fière et honorée de voir que mon travail commence à porter des fruits avec mes premières apprenties qui sont déjà installées à leur compte », a confié Ngassa Sulamithe Foudjem, formatrice.

Aussi, la formatrice a profité de ce temps avec la presse, pour lancer un appel aux dirigeants et autres personnes de bonnes volonté, afin d’aider ces jeunes filles pour la plupart issues de familles économiquement faibles, en les dotant d’un matériel approprié pour une meilleur formation qui s’étale sur deux (2) ans.

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