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Gabon : Complot contre Marie Madaleine Mborantsuo ?

Depuis quelques temps, par la presse interposée, des procès d’intention sont mesquinement organisés à l’encontre de la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, Marie-Madeleine Mbourantsuo, cette grande militante de la stabilité des institutions, de la promotion de la démocratie et de paix sociale au Gabon depuis la Conférence Nationale de 1990.

Il y aurait polémique autour d’une parcelle de terrain, dont il est question et qui a fait l’objet d’articles de presse selon lesquels le Président de la République l’aurait octroyé à la présidente de la Cour constitutionnelle, situé du côté de la Sablière, au nord de Libreville.

Il s’agit à l’origine d’une zone marécageuse, de 29 000 m2, défendue par des palétuviers, et qui aurait rebutée n’importe qui. Sauf Mme Claudine Nsa, ancienne secrétaire particulière du PDG à l’époque du monopartisme, et qui s’est retrouvée au chômage du jour au lendemain. Pour survivre, cette dame volontaire, entreprend, pour ne pas demeurer les bras croisés, de faire l’acquisition de terrains dans des zones dites difficiles. Terrains qu’elle essaie de mettre en valeur avant de les proposer à la vente. Dans la zone d’Avorbam, elle a d’ailleurs crée une association, « Les Eveillées », qui est aussi active que connue.

C’est donc cette dame Nsa, qui rencontrant fortuitement Marie-Madeleine Mborantsuo, lui propose d’acheter cette parcelle, qui a fait l’objet d’une attention toute particulière de la part d’un inspiré confrère de la place.

Dame Mborantsuo achète ladite parcelle vers 2001-2004, par le truchement de la Société civile Immobilière (SCI) ALUBI. Mais compte tenu des investissements que ne manqueront pas de nécessiter la mise en valeur d’un tel site, l’acquéreuse le laisse en l’état. La vendeuse se propose même de suivre, pour sa cliente, les premières étapes de la longue et épuisante procédure en vue de l’obtention du titre de propriété.

En 2007, Jacques Adiahénot, alors Ministre en charge de l’Habitat, adresse une correspondance datée du 27 décembre à dame Mborantsuo. Dans celle-ci, il lui annonce qu’une « réservation foncière d’un terrain d’une superficie de 29 374 m2 » a été faite en son nom, tout en l’invitant à suivre la procédure d’attribution dudit terrain.

Comme on peut l’imaginer, le dossier fait du surplace à l’Habitat avant d’atterrir à la Commission d’attribution des terrains de la Mairie de Libreville. Puis retour du dossier à l’Habitat, où les services concernés invitent dame Mborantsuo à venir s’acquitter de ses droits domaniaux.

Précision à retenir : c’est à la Direction Générale des domaines qu’incombe la préparation du dossier à envoyer à la Primature en vue de l’obtention du titre foncier. Il faut savoir qu’en matière domaniale, il existe une délégation de pouvoir au profit du Premier Ministre depuis l’époque de Léon Mébiame. C’est lui, en vertu de cette délégation, qui signe le titre foncier. La procédure prenant fin avec le paiement, en dernier ressort, des droits d’enregistrement.

C’est à cause de la décision, en 2008, des pouvoirs publics de mettre fin à l’extraction illégale du sable dans la zone de la Sablière, que l’histoire de l’acquisition de la fameuse parcelle par Mborantsuo, est devenue l’affaire de la presse. Puisque le nom d’Ali Bongo Ondimba, alors Ministre de la Défense Nationale, apparaît dans un courrier adressée à la présidente de la Cour constitutionnelle. Et non sur un quelconque titre foncier qu’Ali Bongo Ondimba lui aurait signé. En réalité, lorsque le Gouvernement décide d’arrêter l’extraction du sable dans la zone de la Sablière, il sollicite le concours des Forces de Défense pour faire respecter cette décision. Depuis cette date, les militaires y ont installé un barrage interdisant l’accès à quiconque.

C’est pour accéder à sa parcelle qui se trouve de l’autre côté du barrage que dame Mborantsuo a adressé une correspondance à Ali Bongo Ondimba, alors Ministre de la Défense. Ce dernier a simplement répondu à cette requête en lui signant une autorisation d’accès. Fin de l’histoire. Pas dans l’esprit de certains de nos confrères qui ont confondu cette simple autorisation à un titre foncier (signé par le Président de la République à sa maman !). Vivement que ces confrères règlent vite leurs problèmes oculaires !

Femme de rigueur tant dans la pédagogie que sur l’application des lois, Marie-Madeleine Mborantsuo a su tempérer les ardeurs et les passions des acteurs politiques. Juriste de profession, elle a, au vu de ses hautes aptitudes dans le domaine du Droit, concouru à l’élaboration d’un grand nombre des textes qui régissent les institutions de la République Gabonaise.

Curieusement, du constat général, ces jaloux, à court d’arguments n’hésitent pas à s’acharner sur elle en créant au sein de l’opinion l’amalgame et la confusion sur la SCI ALUBI et sur le Complexe Scolaire Berthe et Jean, situé à Essassa, à 22 km de Libreville. Des biens portés sur les fonts baptismaux à la suite d’immenses efforts et de multiples privations.

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