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La crise économique aura un impact sur la lutte contre le Sida en Afrique occidentale et centrale

La crise économique aura un impact sur le financement des programmes de lutte contre le VIH/ Sida dans la région d’Afrique occidentale et centrale, a averti jeudi à Genève un responsable de l’Onusida.

« Des pays ont adoptés de nouvelles stratégies qui ont produits des résultats remarquables, d’autres doivent tenter d’inverser la situation par la décentralisation des services de santé », le Dr Emmanuel Gnaoré, directeur de l’équipe Onusida d’appui aux pays d’ Afrique occidentale et centrale , lors d’une conférence de presse tenue à Genève.

En 2010, on estimait que 68% des personnes vivant avec le Sida dans le monde, résidaient en Afrique Sub-saharienne. Depuis le pic de l’épidémie en 1997, le nombre total des nouvelles infections au VIH dans la région a baissé d’environ 26%. Dans 22 pays d’Afrique sub-saharienne le taux d’infection a diminué de plus de 30% entre 2001 et 2009, d’après M/. Gnaoré.

« La crise aura un impact sur le financement des programmes de lutte contre le VIH et le Sida », précisant que cette prévision par le fait que « développement et santé dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale sont liés à la coopération », a indiqué le Dr Emmanuel Gnaoré.

Le directeur a encouragé le développement de la coopération Sud- Sud et la mobilisation de ressources locales.  »Le point basique de la lutte est la décentralisation des centres de santé », a relevé le Dr Emmanuel Gnaoré, esitmant que  » la lutte contre le Sida peut servir de levier pour développer des services de santé qui permettront une meilleure couverture pour l’ accès aux soins et aux médicaments ».

Le taux de prévalence est relativement faible, notamment chez les adultes qui était estimée à 2% ou moins dans 12 pays en 2009: Bénin, Burkina Faso, République démocratique du Congo, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Sierra Leone.

Le directeur régional a souligné que les conflits en Afrique  » ne facilitaient pas la lutte contre le Sida ».

« Avant le début du conflit, fin 2002, la Côte d’Ivoire avait une couverture de 68% », a dit le Dr Gnaoré, ajoutant que des études sont actuellement en cours pour connaître l’actuel taux de prévalence dans le pays.

Il en est de même en République Démocratique du Congo (RDC) où le viol est utilisé comme arme de guerre depuis de nombreuses années dans le Nord-Est du pays.

Selon lui, les déplacements des populations dans de grands pays tel la RDC compliquent les efforts déployés pour réduire le taux de nouvelles infections.

Les cinq pays de la région où la prévalence est la plus élevée sont le Cameroun (5,3%), la République centrafricaine (4,7%), la Côte d’Ivoire (3,4%), le Gabon (5,2%) et le Nigeria (3,6%).

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