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La CAN, un marché assez calme

Des agents du monde entier suivent les matches de la Coupe d’Afrique des Nations. Si la plupart des talents sont déjà identifiés, certains joueurs peuvent se révéler durant la compétition. D’autres espèrent en profiter pour relancer leur carrière. Mais globalement, les transferts sont rares en marge de la compétition

Ils sont plusieurs dizaines à écumer les stades du Gabon et de la Guinée Equatoriale. Depuis le début de la Coupe d’Afrique des Nations 2012, des observateurs et recruteurs du monde entier scrutent la compétition. « C’est la dixième CAN que je suis, glisse le directeur mondial de la division foot d’IMG, Bruno Satin, J’ai toujours été intéressé par le football africain. On retrouve cette ferveur populaire. C’est sympa et un peu moins coincé que chez nous. » Au-delà de l’ambiance, la CAN est surtout un impressionnant vivier de talents. Même si la plupart des pépites sont déjà bien identifiées. « Aujourd’hui, tous les joueurs qui viennent à la CAN sont connus à l’avance, assure Joseph-Antoine Bell, l’ancien international camerounais. Personne ne vient y faire son marché. Les observateurs sont là avant tout pour le spectacle. Ils vont peut-être regarder plus attentivement certains joueurs. Mais ils les connaissent déjà. »

Malgré tout, les bonnes surprises ne sont pas à exclure. « On connait très bien les grosses sélections, confirme Satin. Mais dans les équipes moins connues, comme la Zambie par exemple, on voit des éléments très intéressants qui évoluent encore en Afrique. On peut aussi découvrir de jeunes joueurs. Mais le continent est désormais sillonné en long, en large et en travers. Pour véritablement dénicher de nouveaux talents, ça se passe plus lors des CAN – 17 ans ou – 20 ans. » Pour les joueurs, la compétition représente tout de même une vitrine intéressante. Même si, en général, peu d’entre eux font l’objet d’un transfert dans la foulée.

Bell : « La CAN n’a jamais vendu personne »

« Je ne crois pas beaucoup à ce marché, confie Bell. C’est plus une opportunité de discuter et de se rapprocher des joueurs. La Coupe d’Afrique n’a jamais vendu personne. A l’époque où je la jouais, je n’ai vu aucun joueur signer un contrat suite à la CAN. » Pourtant, certains gardent l’espoir de se faire repérer. C’est le cas de Daniel Cousin, l’attaquant du Gabon. Revenu au pays sous les couleurs du FC Sapins l’été dernier, l’ancien joueur du RC Lens espère profiter du beau parcours des Panthères pour rebondir dans un club de haut-niveau. « Bien sûr, c’est mon objectif, glisse le buteur de 35 ans. Je compte jouer encore deux ans. Je n’ai pas envie de m’arrêter là. Je vais me servir de la CAN pour redécoller en Europe. » Et prouver aux sceptiques, que le tremplin peut encore fonctionner.

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