Forte d’un service irréprochable pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) veut pérenniser une prestation qui n’enregistrera plus de coupures d’électricité.

Et si on assistait «miraculeusement» à la fin des délestages ? Directeur général adjoint de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Christian Lefaix s’accorde le bénéfice du doute, estimant qu’«il est possible de parvenir à une Seeg sans coupure».

Le n°2 de la Seeg qui, s’exprimait à la faveur d’une conférence de presse tenue récemment à Libreville, appuie cette conviction sur la prestation de la société lors de la Coupe d’Afrique des nations 2012, durant laquelle les populations n’avaient point déploré de délestages et coupures pourtant récurrents à Libreville.

«Nous venons de démontrer à l’occasion de l’événement précité, notre capacité à fournir un service de qualité, au regard du succès enregistré par cette mobilisation exceptionnelle de nos équipes sur le terrain», a affirmé Christian Lefaix, invitant ses collaborateurs à se mobilier. Car, a-t-il conclu, «c’est à ce prix que nous allons reconquérir la confiance de nos clients ».

Une mobilisation d’autant plus importante que cette «prestation de qualité» a été interrompue quelques jours après la CAN, le 20 février dernier, par une coupure généralisée d’environ deux heures sur Libreville. Une situation gênante que la Seeg avait mise sur le compte du violent orage qui s’était abattu sur la ville.

Mais une fois encore, si la SEEG parvenait à précipiter les délestages dans les oubliettes du passé, il faudrait alors se demander pourquoi il aura fallu une compétition de football pour parvenir à ce que certains considèrent comme le minimum de compétence et de respect du consommateur de la part d’une entreprise.