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Améliorer la sécurité alimentaire

A la faveur de la 7ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Bureau sous-régional de la FAO, des priorités pour le développement de l’Agriculture en Afrique centrale sont débattues depuis hier à la Cité de la Démocratie de Libreville en vue de parvenir à la sécurité alimentaire.

La 7ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation (FAO) s’est ouverte hier à la Cité de la Démocratie de Libreville. A l’entame des travaux, la représentante sous-régionale de la FAO pour l’Afrique centrale, Maria Helena Semedo a fixé le bien-fondé de ces assises. ‘’ De telles réunions nous donnent l’occasion d’échanger avec mes collègues sur leurs idées, préoccupations et défis, mais aussi de recueillir leurs avis sur la manière dont les activités de la FAO sont menées sur le terrain. Ceci, dans la perspective de contribuer à améliorer la sécurité dans les pays-membres et de trouver des solutions durables aux principaux problèmes’’, a-t-elle déclaré. En effet, elle a soutenu que la récente crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique a conduit la FAO à repenser le développement des stratégies en mettant simultanément l’accent sur la sauvegarde des vies et des moyens d’existence, l’identification de mécanismes d’adaptation aux chocs-écologiques et socio-économiques récurrents, et la promotion d’une résilience et de systèmes de production durable pour le long terme. Dans cette perspective, la représentante régionale pour l’Afrique centrale, a annoncé qu’une réorganisation dans la manière d’agir a été initiée par la nouvelle direction de la FAO.

Dans le but, a-t-elle précisé, de mieux répondre aux besoins des pays : “ Nous devons faire en sorte que les actions à court terme soient reliées et suivies par des actions intégrées et cohérentes à long terme qui assurent la durabilité et le développement socio-économique’’. A son tour, le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO, Lamourdia Thiombiano, s’est félicité de l’effectivité du principe d’une FAO sur le terrain au niveau de la sous-région d’Afrique centrale. Un nouveau paradigme qui devrait, selon lui, dégager des solutions aux défis communs, établissant le fondement des futurs partenariats. Le programme de la réunion prévoyait hier, un segment sur les orientations stratégiques auxquelles sont invités les représentants des ministres en charge de l’Agricultures des pays de l’Afrique Centrale, les Organisations sous-régionales d’intégration économique et les Organisations non gouvernementales. Au cours de ce segment consacré aux orientations stratégiques, les participants débattent depuis hier, des priorités pour le développement de l’agriculture en Afrique Centrale à court et moyen terme. Une attention particulière sera accordée aux actions à prendre en vue de relever les principaux défis liés notamment à la promotion d’un environnement propice au développement agricole, en général, et accroître les investissements pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et augmenter la croissance, en particulier. Établir la cohérence entre les politiques sectorielles afin de rendre le secteur agricole plus attractif ; valoriser le potentiel agricole sans pour autant affecter la capacité des ressources naturelles. Enfin, à fournir les biens et services indispensables au maintien de la productivité en Afrique centrale. Au Gabon, note-t-on, l’assistance de la FAO intervient dans plusieurs domaines. En particulier, dans le cadre de la mise en œuvre d’un Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) et celui de la sécurité national alimentaire (PNSA). Un programme régional pour la sécurité alimentaire (PRSA), composante, santé animale d’EMPRES. S’agissant du PSSA, le document final a été validé lors d’un atelier national tenu à Libreville en juillet 2009. Plus de 70 participants avaient assisté à cet atelier. Il s’agissait des représentants de plusieurs ministères clés impliqués dans la sécurité alimentaire, ainsi que des membres d’organisations de producteurs et de groupements de femmes. Le Gabon a ensuite eu recours à l’assistance de la FAO pour la formulation de son Programme national pour la sécurité alimentaire (PNSA). Ce dernier comprend six axes stratégiques, déclinés en résultats et activités, à savoir : promotion de la maîtrise de l’eau et de l’accès à l’eau potable en milieu rural ; intensification et diversification des productions agricoles ; contribution des ressources halieutiques et forestières à la sécurité alimentaire ; renforcement des capacités des acteurs (structures d’appui et producteurs) ; valorisation des productions végétales, animales et halieutiques (transformation, stockage, conservation et commercialisation), enfin, nutrition et accès à l’éducation nutritionnelle pour tous. Ce programme prévoit aussi la mise en place de mécanismes institutionnels pour la coordination et la gestion, ainsi que pour le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des activités inhérentes. Son coût indicatif pour la période 2010-2015 avait été estimé à 62 milliards de FCFA, soit environ 130 millions d’USD.

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