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La Banque Mondiale, le Gabon et l’émergence

Dans le cadre de sa visite de travail en République gabonaise, l’un des pays qu’il dirige en tant que Directeur des opérations à la Banque Mondiale (BM), Gregor Binkert a devisé le 21 mars avec la presse, permettant ainsi de situer le niveau de coopération entre le Gabon et son institution.

Plantant le décor, en présence de Mme Zouera Youssoufou, Représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, M. Binkert a indiqué qu’il a eu des entretiens avec de nombreuses autorités gabonaises parmi lesquelles le ministre de l’Economie, les membres de la société civile, les hommes d’affaires et le Premier ministre. Echanges globalement axés sur la nécessité de comprendre les priorités du Gabon pour son développement, et l’examen des possibilités de la Banque Mondiale (BM) à aider efficacement le pays dans la mise en action son programme pour l’émergence.

Rappelant que le 3 avril prochain, le nouveau cadre de partenariat stratégique Gabon-BM 2012-2016 sera validé par le Conseil d’administration de la Banque à Washington, Mme Zouera Youssoufou a indiqué que ce cadre est le résultat d’un travail de terrain qui a conduit les experts de la BM à recueillir de nombreux avis de la population à travers le pays. Car, soutient-on, ce sont ces populations qui sont les premières bénéficiaires de ces programmes qui touchent le domaine du bois, des transports, de l’agriculture et des finances. Ce programme 2012-2016 sera porté à près de 300 millions de dollars.

M. Binkert a de ce fait relevé qu’il y a un changement notable au Gabon dans la gestion et un véritable dynamisme lié aux choix des autorités gabonaises. Des choix qui sont de plus en plus compliqués dans leur applicabilité mais qui assurent, en définitive, de meilleurs résultats.

«Il n’y aura pas d’émergence s’il n’y a pas un bon système éducatif. Car le système d’aujourd’hui fabrique des chômeurs», a indiqué Gregor Binkert. Aussi, une enquête démographie devra permettre à l’avenir de connaître le nombre de chômeurs. La dernière, datant de 2005, révèle plus de 25 % de chômeurs. Or, « un pays ne peut pas devenir pays émergent s’il a 25% de pauvres.»

Le Gabon devra également améliorer son secteur sanitaire qui coûte excessivement cher. Plus de 350 dollars par personne alors que la moyenne dans d’autres pays du continent est à 18 dollars.

Pour M. Binkert, l’Afrique est un continent d’avenir et l’Afrique centrale dispose de trois pays (Cameroun, Guinée Equatoriale, et Gabon) qui aspirent tous à devenir des pays émergents, même si les dates des échéances diffèrent. Ce sont donc de gros efforts qui seront réalisés et qui donneront une plus grande notoriété à l’Afrique centrale. Ce qui permettra à la sous région d’être davantage attractive pour les investisseurs. Toutes choses qui supposent que des synergies vont se créer dans la région qui permettrnt une excellence croissance.

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