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Quatre militaires mis sous mandat de dépôt pour meurtre sur un frère d’arme dans la province de la Ngounié (sud)

Quatre sous officiers et officiers de la 6ème Région militaire de Mouila ont été déférés en fin de semaine par le Procureur de la République près du tribunal de grande instance de Mouila, Nestor Bingou pour le meurtre présumé de l’adjudant Marcel Mayombo dont le corps avait été retrouvé sans vie et mutilé au village Nanga dans le département de la Dola à Ndendé au mois de décembre dernier.

Il s’agit du lieutenant Pamphile Moukagni, des adjudants chefs Alain Didas Nzengui et Benjamin Ella Ntoutoume ainsi que du sergent chef Rodrigue Ivoundou. Les quatre hommes ont été arrêtés au terme d’une enquête menée par les agents du service de la police judiciaire de Mouila.

Jusqu’à maintenant il est difficile de savoir si les présumés coupables sont passés aux aveux à cause de la discrétion qui entoure cette affaire a-t-on constaté.

Selon une source policière, l’instruction se serait emparée du dossier. En attendant un éventuel jugement les présumés coupable devront encore attendre les conclusions de cette enquête qui sera menée par le juge d’instruction.

Pour les parents amis et connaissances des détenus c’est la stupeur et l’étonnement. Ils sont nombreux qui se demandent comment de tels comportements peuvent-ils exister dans l’armée. On se souvient qu’au début de l’enquête, les soupçons s’étaient d’abord tournés du côté des villageois. Quatre d’entre eux avaient passé un peu plus de 48 heures en garde à vue à la police judiciaire. Finalement, c’est sur les militaires que tous les regards ont fini par converger au fil du temps.

Rappelons qu’en décembre dernier, un corps sans vie avait été retrouvé avec des marques de mutilation, notamment l’absence des lèvres, des mamelons, du bout du sexe et des testicules avait-on appris auprès des autorités de la 6ème Région militaire de Mouila.

Le défunt s’était retrouvé au village Nanga au cours d’une mission avec les recrues à la fin de leur formation au Centre d’Instruction. L’exercice était lié à une marche partie de Mouila durant deux jours. Le bataillon de plus de cinq cent personnes était bien arrivé au village, malheureusement de retour sur Mouila il a été constaté l’absence du sous-officier.

Aussitôt alerté, les autorités supérieures de l’armée et judiciaires ont délégué un bataillon au village et l’opération de recherche qui avait suivi a abouti à cette découverte macabre. Le corps avait été transporté sur Mouila, examiné par les médecins et une enquête judiciaire avait été aussitôt ouverte par le procureur de la République du tribunal de grande instance de Mouila.

Malgré cette arrestation, nombreux craignent que le ou les noms des commanditaires ne soient pas révélés. Et d’autres, doutent même de l’aboutissement de ce dossier qualifié de « top secret » du fait que ce soit des hommes de corps que l’on considère pour « la grande muette ».

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