De nombreux quartiers de la capitale gabonaise connaissent des problèmes de coupure d’électricité depuis lundi 16 avril dernier. Une panne qui aurait endommagé le pipeline à gaz alimentant des centrales électriques de la SEEG dont celle d’Owendo (périphérie sud de Libreville), serait à l’origine de la situation. A-t-on constaté.
En effet la SEEG accuse actuellement à cause de cet incident un déficit de 40 mégawatts, et la conséquence est la réduction de l’offre d’électricité par cette société jusqu’au samedi 21 avril prochain.
Le Ministre gabonais en charge du Pétrole, des l’Energie et des Ressources hydrauliques Etienne Ngoubou invite donc, à travers un communiqué officiel, l’ensemble des administrations des industriels et des ménages de Libreville et ses environs à réduire leur consommation d’électricité entre 19h et 23h par l’arrêt de la climatisation, des appareils de grande consommation et, si possible, de la production.
La fuite a été décelée vers l’île perroquet très proche de Libreville. PERENCO, la compagnie pétrolière qui fournie le gaz a interrompu la livraison en attendant la réparation du pipe-line. L’interruption a provoqué un déficit de 40 Mgw, selon le communiqué susmentionné.
C’est ainsi que la SEEG qui a le monopole de la distribution de l’électricité organise des délestages pour limiter la durée des coupures dans les quartiers concernés.
Selon le ministère de l’énergie, il faut 200 Mgw d’électricité pour éclairer convenablement la capitale gabonaise. 100 Mgw proviennent des barrages hydroélectriques, 40 Mgw de la centrale à gaz d’Owendo. Le reste est produit par des centrales thermiques.
Outre l’énergie, de nombreux quartiers de la capitale gabonaise connaissent depuis des mois des difficultés d’approvisionnement en eau potable, dues aux travaux d’extension du réseau d’adduction d’eau.
