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L’ALCR dénonce la recrudescence des crimes rituels au Gabon

L’Association de Lutte Contre les Crimes Rituels au Gabon (ALCR), est montée au créneau mercredi, dans le but de dénoncer avec la plus grande énergie, la recrudescence des crimes rituels au Gabon, ainsi que l’impunité, l’inertie des tribunaux et de la justice tout en demandant l’exhumation de tous les dossiers datant de plus de quinze ans, pour une justice plus équitable et juste qui s’applique à tous.

Pour John Ebang Ondo, Président de l’Association de Lutte contre les Crimes Rituels (ALCR), ce phénomène nécessite plus que jamais, une mobilisation de toutes les parties prenantes, engagées dans la lutte pour l’éradication totale de ce mal satanique qui mine dangereusement la société Gabonaise.

Au cours de la rencontre de mercredi avec la presse, l’ALCR, tout en saluant la décision du chef de l’Etat à ce sujet, a tout de même souhaité que ce problème ne se limite pas aux simples décisions politiques.

« Le chef de l’Etat, en réunissant les forces de sécurité et les membres du gouvernement de la République, le 10 avril 2012 s’est engagé à mettre fin à tous ces fléaux qui ternissent l’image du Gabon. Nous avons vraiment salué cette belle initiative en disant que nous n’avons pas prêché dans le désert. Nous attendons maintenant de voire tous les auteurs et commanditaires de ces crimes crapuleux, traité selon la loi », a déclaré le président de l’Association de Lutte contre les Crimes Rituels, John Ebang Ondo.

L’ALCR, ainsi que d’autres ONG engagées dans la lutte contre les crimes rituels, ont exprimé la volonté de voir tous les dossiers inhérents aux crimes rituels, exhumés, en vue d’être jugés conformément à la loi en vigueur en République Gabonaise.

« Ce sera un signe évident de la volonté des plus hautes autorités du pays à lutter impartialement et efficacement contre les crimes rituels, ces violations qui retardent le développement de notre jeune nation. Ensemble unissons nos efforts, nos énergies pour préserver la vie de nos concitoyens qui vivent dans la tourmente et la psychose », a ajouté John Ebang Ondo.

Pour ces acteurs engagés dans cette lutte noble, les crimes rituels sont définis comme « des pratiques, des techniques ou procédés intentionnels visant du vivant de la victime à un prélèvement de certains de ses organes afin de puiser des forces cachées dans l’homme ou secrètes de la nature, du cosmos ; forces que les instruments de la science moderne ne peuvent ni mesurer, ni identifier et, qui ont pour conséquence des résultats empiriques, désirés ou provoqués, tels que l’acquisition soit d’un savoir touchant le cours commun des choses, soit d’un pouvoir les modifiant dans un sens qu’elle n’auraient pas eu autrement ».

Depuis lundi, plusieurs dossiers sont examinés par la cour criminelle à travers des sessions foraines ouvertes à travers le pays.

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