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A quand la fin des travaux du rond-point de Nzeng-Ayong ?

Pourtant lancés en grande pompe, dans le cadre des projets du cinquantenaire de l’indépendance du Gabon, mais aussi en prélude à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, les travaux devant viabiliser et embellir le rond-point de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, ont carrément été abandonnés, au grand dam de la population de ce quartier qui manque de manière criarde des lieux de villégiature.

Initiative de la mairie de Libreville dans le cadre des travaux du cinquantenaire de l’indépendance du Gabon, les travaux d’aménagement du rond-point de Nzeng-Ayong, espace public et point de repère de tout le 6e arrondissement de Libreville, devait participer à l’embellissement de la capitale gabonaise, avant le cinquantenaire et l’organisation de la CAN que le pays a abrité, entre le 21 janvier et le 12 février 2012, avec la République de Guinée Équatoriale.

Confiée à la Société Gabonaise de Béton et de Manufacture (SGBM) pour la pose des pavés et à une entreprise chinoise pour la construction des monuments en vue de valoriser les symboles de la culture locale, ce chantier prévu pour être inauguré, à la livraison, par le chef de l’Etat, a été arrêté il y a plusieurs mois, avant même le début du plus grand événement sportif du continent. On constate pourtant bien, sur le chantier, que les Chinois ont quasiment réalisé leur part de contrat et il ne manquerait certainement qu’une couche de peinture ou de vernir pour donner un aspect plus reluisant aux monuments qui ont été érigés sur ce rond-point.

A l’image de celui qui a été aménagé devant l’hôpital Jeanne Ebori à l’entrée du quartier Louis de Libreville, le rond-point de Nzeng-Ayong devait en effet être un mini-parc orné de jets d’eau, de bancs publics, d’un jardin fleuri et de sculptures de quelques animaux représentant la forêt gabonaise.

Aujourd’hui donc, les habitants de ce quartier se demandent toujours ce qui s’est passé sur ce chantier. «Il y a des gens qui ont placé de l’éclairage public ici, mais un matin on n’y a plus rien trouvé. Tout s’était envolé. On a commencé la pose des pavés. Ensuite tout s’est arrêté et le reste a été volé», s’est étonné un jeune du coin qui fréquente régulièrement ce site.

Comme d’autres chevaux blancs qui se retrouvent un peu partout dans la ville, les habitants de Nzeng-Ayong pensent que cette situation est la résultante du fait qu’on ne sait pas effectivement quelle est la structure en charge des travaux. Sinon, comment peut-on comprendre qu’un tel endroit qui attire autant de monde les week-ends et même les jours ordinaires ne puisse pas trouver d’intérêt aux yeux des autorités? Ce qui est sûr c’est que même dans cet état de semi délabrement, la population en maque de lieux de loisirs s’y rend presque instantanément mettant régulièrement en danger sa santé. Ce, dans la mesure où certains endroits regorgent d’eaux stagnantes, grandes niches de moustiques, porteurs de paludisme.

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