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Gabon : une experte indépendante de l’ONU lance un appel contre la traite des enfants

La Rapporteuse spéciale Joy Ngozi Ezeilo.
La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, Joy Ngozi Ezeilo, a exhorté jeudi le Gabon à prendre des mesures urgentes contre la traite des enfants en provenance d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale, en s’attaquant notamment aux facteurs traditionnels et culturels qui exacerbent ce phénomène.
« Je suis convaincu que le Gabon peut devenir un modèle pour les autres pays de la région et au-delà. Bien que son gouvernement se soit doté d’une législation pour lutter contre la traite des êtres humains, des lacunes importantes subsistent», a relevé Mme Ezeilo à l’issue d’une visite officielle de cinq jours dans ce pays.

« Un certain nombre de défis doivent être relevés par le gouvernement pour lutter efficacement contre la traite des personnes et protéger les droits humains des victimes de tous les âges », a-t-elle affirmé, soulignant que les lois actuelles n’incluent pas dans la protection toutes les formes d’exploitation, notamment celles qui sont liées au monde du travail, à l’exploitation sexuelle, à l’esclavage et au prélèvement d’organes.

Le Gabon est un pays de destination et de transit pour les victimes de la traite dans les sous-régions d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. Les mineurs du Bénin, du Mali et du Togo sont encouragés à s’y rendre, cette nation étant considérée comme l’une des plus prospères de la région.

« Les formes les plus communes de la traite au Gabon sont le travail domestique des jeunes filles, la servitude et dans une certaine mesure les mariages forcés et précoces, tandis que pour les garçons, le travail dissimulé et les travaux forcés sont fréquents », a-t-elle observé.

L’experte de l’ONU a appelé les autorités gabonaises à sensibiliser la population nationale à l’ampleur du problème de la traite d’êtres humains et à réaliser une collecte de données nationales fiables pour en déterminer le taux de prévalence, les formes, les tendances et les manifestations.

Au cours de sa visite à Libreville, Mme Ezeilo s’est entretenue avec des responsables gouvernementaux, des policiers de la brigade de protection des mineurs et des membres du comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la plate-forme d’action sur la traite des enfants à des fins d’exploitation par le travail. La Rapporteuse a également eu des entrevues avec des membres de la Commission nationale des droits de l’homme et des représentants de la société civile.

«Plus important encore», a-t-elle ajouté, « j’ai rencontré les victimes elles-mêmes, notamment des jeunes filles d’origine étrangère au cours de mes visites dans le refuge d’Angondjé administré par l’Etat et dans deux autres refuges gérés par des organisations de la société civile. »

« Je suis convaincu que le Gabon peut devenir un modèle pour les autres pays de la région et au-delà. Bien que son gouvernement se soit doté d’une législation pour lutter contre la traite des êtres humains, des lacunes importantes subsistent», a relevé Mme Ezeilo à l’issue d’une visite officielle de cinq jours dans ce pays.

« Un certain nombre de défis doivent être relevés par le gouvernement pour lutter efficacement contre la traite des personnes et protéger les droits humains des victimes de tous les âges », a-t-elle affirmé, soulignant que les lois actuelles n’incluent pas dans la protection toutes les formes d’exploitation, notamment celles qui sont liées au monde du travail, à l’exploitation sexuelle, à l’esclavage et au prélèvement d’organes.

Le Gabon est un pays de destination et de transit pour les victimes de la traite dans les sous-régions d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. Les mineurs du Bénin, du Mali et du Togo sont encouragés à s’y rendre, cette nation étant considérée comme l’une des plus prospères de la région.

« Les formes les plus communes de la traite au Gabon sont le travail domestique des jeunes filles, la servitude et dans une certaine mesure les mariages forcés et précoces, tandis que pour les garçons, le travail dissimulé et les travaux forcés sont fréquents », a-t-elle observé.

L’experte de l’ONU a appelé les autorités gabonaises à sensibiliser la population nationale à l’ampleur du problème de la traite d’êtres humains et à réaliser une collecte de données nationales fiables pour en déterminer le taux de prévalence, les formes, les tendances et les manifestations.

Au cours de sa visite à Libreville, Mme Ezeilo s’est entretenue avec des responsables gouvernementaux, des policiers de la brigade de protection des mineurs et des membres du comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la plate-forme d’action sur la traite des enfants à des fins d’exploitation par le travail. Le Rapporteur a également eu des entrevues avec des membres de la Commission nationale des droits de l’homme et des représentants de la société civile.

«Plus important encore», a-t-elle ajouté, « j’ai rencontré les victimes elles-mêmes, notamment des jeunes filles d’origine étrangère au cours de mes visites dans le refuge d’Angondjé administré par l’Etat et dans deux autres refuges gérés par des organisations de la société civile. »

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