spot_imgspot_img

Enseignement: L’heure est au dialogue

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a entamé, hier à l’immeuble du 2 Décembre à Libreville, des entretiens avec deux des trois groupes d’étudiants, et avec les responsables de l’administration de l’Enseignement supérieur, en vue de trouver des solutions à la crise qui prévaut à l’UOB et à l’USTM à Franceville.

Suite à la résurgence des mouvements qui freinent le bon fonctionnement de l’Université Omar Bongo (UOB) et en dépit du fait qu’un certain nombre de mesures d’apaisement aient été prises pour permettre à l’année académique d’aller à son terme, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima s’est entretenu avec les étudiants régulièrement inscrits à l’Université Omar Bongo, les responsables de l’administration de l’Enseignement supérieur et de la recherche à Libreville.

Les entretiens initiés par le numéro ‘’un’’ du Gouvernement avaient pour objet principal d’écouter les acteurs concernés par les mouvements qui freinent des quatre fers l’institution universitaire de sorte que des solutions appropriées soient trouvées après synthèse des points de vue des différentes parties. Cet objectif à atteindre est d’autant plus important pour le Chef du gouvernement qu’il y va de l’image du Gabon à l’échelle internationale et des espoirs placés en la jeunesse estudiantine gabonaise par les plus hautes autorités.

Dans cette optique, Raymond Ndong Sima a fixé le cap en demandant à ses interlocuteurs du jour de ne s’en tenir qu’aux faits pour que les maux qui minent le temple du savoir qu’est l’UOB soient mis en lumière et que des solutions idoines soient trouvées. Une démarche qui a été suivie par la plupart des interlocuteurs du Premier ministre. Lesquels interlocuteurs sont allés droit aux faits. Que ce soit la question de la limite d’âge, le problème des infrastructures devenues incompatibles avec les exigences de l’heure, le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure, l’inadéquation du système Licence master doctorat (LMD) et le non respect des franchises universitaires par les forces de l’ordre.

A ces points s’ajoute le livret de l’étudiant qui est censé être le livre de chevet de tout étudiant au regard du fait qu’il contiendrait les rudiments essentiels pour la gouverne de l’étudiant : les droits et devoirs de l’étudiant en milieu universitaire. Selon les étudiants qui avaient pour porte-parole Serge Obolo, président du comité de gestion et de sortie de crise et Mlle Perpétue Dogui, les points de revendications sont les mêmes. Bien qu’un groupe d’étudiants s’inscriraient dans une logique de blocage. Pour ce groupe, seule l’annulation de la mesure du critère d’âge conditionnerait la reprise de cours.

Non sans faire valoir les principes et valeurs démocratiques qu’il incarne. Le Premier ministre Raymond Ndong Sima s’est dit ouvert à toutes les parties. Il a recommandé aux étudiants de dire à Firmin Ollo, premier responsable du groupe d’étudiants dit radical que sa porte lui est grandement ouverte. Car, a-t-il précisé, l’obstination des uns et des autres à poursuivre cette agitation pourrait conduire à la non validation de l’année académique. D’où l’importance de nouer le dialogue avec Firmin Ollo pour décrisper la situation qui prévaut à l’Université Omar Bongo.

En troisième temps, c’est la délégation conduite par le professeur Pierre Nzinzi, recteur de l’Université Omar Bongo qui a été reçue par le numéro un du gouvernement. Au nom des responsables de l’administration de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le recteur de l’UOB a clairement signifié à son hôte le point principal qui concerne l’administration dans les revendications des étudiants. Il s’agit uniquement de l’harmonisation du système Licence master doctorat dans l’ensemble des départements que compte l’UOB. C’est donc dire que les solutions aux revendications viendraient du gouvernement, de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT).

Par ailleurs, un pan important a été relevé par les étudiants hier. Il s’agit de la signature de la Charte africaine de la jeunesse par le Gabon. Cette charte stipule que ‘’l’Etat doit accompagner les jeunes dans leurs efforts de formation jusqu’à l’âge de 35 ans’’. Les étudiants attendent donc des autorités que la mesure de la limite d’âge soit annulée.

Soulignons qu’en initiant ces rencontres, le Chef du gouvernement entendait écouter toutes les parties concernées en vue de trouver les points communs et sortir l’UOB de la torpeur dans laquelle elle se trouve. Il n’a pas donné une position spécifique mais entend apporter une réponse au problème dans les tout prochains jours. Les entrevues se poursuivront mardi prochain avec les syndicats des enseignants et chercheurs et les responsables de l’administration de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES