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Une bonne gouvernance financière, un indicateur de démocratie a dit Donald Kaberuka, président de la BAD

Un gouvernement propre, qui travaille pour son peuple et œuvre au bien-être de sa population, telles sont les trois critères qui, selon le président de la Banque africaine de développement, valident une bonne gouvernance. Il a fait cette réflexion dans le cadre d’une session majeure des Assemblées annuelles de la BAD tenues mardi à Arusha en Tanzanie.

Ce séminaire avait pour thème « Bonne Gouvernance Financière en Afrique: Comment s’affranchir de l’aide. Avec pour panélistes Donald Kaberuka, président de la BAD, Pravin Jamnadas Ghordhan, ministre sud-africain des finances, Maria Kiwanuka, ministre des finances de l’Ouganda et Steve Freer, directeur général, Chartered Institute of Financial Accounting.

Cette séance a abordé les différents aspects de la bonne gouvernance financière publique avec comme perspective la mise en place d’une bonne gouvernance financière publique dans des domaines tels que la préparation du budget, l’exécution et le rendre compte, ainsi que sur la définition des domaines prioritaires en matière de réforme.

Pour M, Kaberuka, s’il faut se réjouir du fait que les ressources ont augmenté par rapport à l’assistance financière, accordant ainsi une indépendance aux pays, il faut aussi que les contribuables se sentent plus à l’aise. Pour cela, a-t-il dit, il faut des institutions susceptibles de garantir la bonne gestion des ressources. La raison de l’élection est le rendre compte par rapport aux actions, mais la démocratie ne s’arrête pas à l’élection. Renforcer les capacités des populations leur permet d’être plus exigeantes. La notion du rendre compte est donc une des clés de la démocratie, a souligné le président de la BAD.

Les panélistes sont convenus qu’une bonne gouvernance financière publique est un préalable pouvant permettre à l’Afrique de mobiliser ses propres ressources pour pouvoir se passer de l’aide.

Ces discussions du séminaire de haut niveau entraient dans le cadre de l’examen du rapport d’activité sur la bonne gouvernance financière en Afrique.

La bonne gouvernance définie comme étant l’utilisation légitime du pouvoir et de l’autorité dans la gestion des ressources financières d’un pays, fait partie intégrante du développement, de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté. Les dirigeants africains illustrent leur attachement à la bonne gouvernance (y compris à la gouvernance financière) par le Nouveau partenariat de l’Union africaine pour le développement de l’Afrique, la Déclaration d’Abuja de 2003 sur la démocratie, la gouvernance politique, économique et institutionnelle et la Charte africaine de 2007 sur la démocratie, les élections et la gouvernance.

Ce rapport d’étape en discussion vise à proposer une déclaration sur la bonne gouvernance financière publique pour examen et adoption par les ministres africains des finances réunis à Arusha. La bonne gouvernance financière requiert cependant, la mise en place de dispositifs de mobilisation de ressources et de gestion de passifs et les actifs financiers, tout en mettant en place des systèmes efficaces de budgétisation, d’exécution du budget, de comptabilité, de rendre compte et d’audit, ainsi que des institutions de surveillance solides.

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