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Le FARA va renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique dans le cadre de la nouvelle alliance

Le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA),) accueille favorablement la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle créée par le G8.

Il se félicite particulièrement de l’engagement du G8 de lancer une plate-forme de technologie, conjointement avec le FARA et le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), entre autres partenaires.

Le FARA considère également que ce partenariat avec le secteur privé est un pas vers l’avant, car il s’intègre parfaitement aux plans d’investissement agricoles développés actuellement par certains pays africains sous le programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PPDAA).

Plus de 20 pays africains ont développé des plans d’investissement, et d’autres sont en perspective. Par conséquent, nous nous réjouissons de constater que le mécanisme de financement de cette nouvelle alliance s’aligne sur des priorités nationales déjà identifiées et qu’il s’associe à des structures et des agences africaines déjà en place.

« C’est là un signe d’engagement positif dans un programme africain qui promet d’être d’autant plus pertinent, viable et retentissant », déclare Dr Tiemoko Yo, président du FARA.

Le changement climatique, notamment l’aggravation des sécheresses, des inondations et des ravages dus aux insectes, constitue à ce jour un risque majeur pour les petits exploitants agricoles. Nous saluons l’aide proposée pour la gestion des risques agricoles, mais insistons sur la nécessité d’accorder une attention accrue aux risques associés au changement climatique, afin d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole.

Nous applaudissons l’initiative de reconnaître le rôle crucial que jouent les petits exploitants agricoles, notamment les femmes. Nous sommes aussi conscients du rôle potentiel des nouvelles générations. En tant que productrices, travailleuses et commerçantes, les femmes sont les piliers de l’agriculture pourtant, leur marginalisation persiste. La participation des jeunes sur le marché agricole insufflera un dynamisme et une innovation dont l’agriculture a grand besoin.

Nous saluons la promesse d’honorer les engagements de l’initiative de L’Aquila sur la sécurité alimentaire, ainsi que les 3 milliards USD supplémentaires promis par les entreprises du secteur privé. « Toutefois, ces promesses devraient uniquement marquer le commencement du soutien apporté pour relever les défis de la sécurité alimentaire. Si nous voulons réellement parvenir à changer la situation, nous demandons non seulement l’aide accrue et soutenue du G8, mais aussi des gouvernements africains et des acteurs plus petits du secteur privé présents sur le continent », a souligné le professeur Monty Jones, directeur général du FARA.

Le FARA est impatient de travailler conjointement avec les partenaires de la plate-forme pour bâtir sur la propriété africaine et obtenir des résultats significatifs pouvant être reproduits sur l’ensemble du continent. Sous ce rapport, nous avons développé le concept de recherche agricole intégrée pour le développement (IAR4D) dans le programme challenge pour l’Afrique subsaharienne (SSA CP) pour mener les changements à l’approche d’une innovation agricole.

Dans l’optique de consolider l’aptitude de l’Afrique à développer ses propres capacités, nous avons entrepris deux projets : le programme de renforcement des capacités pour la recherche et le développement agricole en Afrique (SCARDA), lequel vise à consolider les capacités humaines et institutionnelles, et le programme universités, entreprises et recherche dans le domaine de l’innovation agricole (UniBRAIN) pour couver des innovations agroalimentaires.

Le FARA réitère son engagement à contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Alliance. Il s’est déjà engagé dans certains domaines bénéficiant du soutien du G8. À titre d’exemple, citons l’aide que nous fournissons pour accélérer le lancement, l’adoption et la consommation de variétés de cultures biofortifiées pour améliorer la qualité nutritionnelle des aliments à travers la promotion de diverses variétés de cultures fortifiées. Parmi celles-ci, citons notamment le maïs enrichi en protéines (maïs à protéines de qualité, ou QPM) et les patates douces fortifiées avec de la vitamine A (patate douce à chair orange, ou OFSP) dans des pays pilotes répartis sur l’ensemble du continent africain, notamment à travers ses plate-formes sur la Diffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique (DONATA). Le FARA favorise activement l’accès aux technologies alimentaires et nutritionnelles et l’établissement de plate-formes d’accès ouvertes pour fournir des informations agricoles à travers ses Systèmes d’information et d’apprentissage régionaux agricoles (RAILS).

En outre, le FARA a été le premier à favoriser l’utilisation sécurisée de la biotechnologie dans l’agriculture sous le projet Renforcement des capacités en matière de gestion sans risque des biotechnologies en Afrique subsaharienne (SABIMA), lequel a déjà été mis en œuvre dans six pays pilotes.

Cette initiative voit le jour à une période où FARA réexamine son orientation stratégique et lui permettra ainsi de déterminer la meilleure voie à prendre. Le FARA s’efforcera avec ses partenaires de promouvoir l’établissement de la Nouvelle alliance, laquelle sera lancée lors de la Semaine africaine des sciences agricoles qui aura lieu en juillet 2013.

Le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), est un organisme cadre qui réunit et forme des coalitions d’acteurs importants dans la recherche et le développement agricoles en Afrique. Le FARA complémente les activités novatrices des institutions de recherche nationales, internationales et sous-régionales pour offrir des services rapides et efficaces à ses membres. Il joue un rôle de plaidoyer et de coordination pour la recherche agricole et le développement, alors que les Systèmes nationaux de recherche agricole (NARS), les Instituts de recherche avancée (ARI) et les Centres internationaux pour la recherche agricole (IARC) développent de meilleures technologies évoluant en parallèle avec la recherche pour le développement dans leurs pays et zones géographiques respectifs.

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