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Le monde des affaires au chevet de l’Afrique à Libreville

 »L’essor de l’Afrique: Mythe ou réalité ». Cette thématique a fait l’objet de plusieurs interventions de personnalités de renom, à l’ouverture, vendredi à Libreville, du New York forum Africa, un rendez-vous d’affaires, le premier du genre sur le continent, qui a drainé dans la capitale gabonaise pas moins de 800 leaders internationaux du monde des affaires, de l’économie et de la politique.

Alors qu’aux États-Unis et en Europe, la croissance semble être au ralenti, l’Afrique, elle, surprend. « Certains pays africains sont ceux qui ont la plus grande croissance mondiale » , a observé Richard Attias, le principal initiateur du forum de Libreville.

’’Des pays comme le Ghana, l’Ethiopie, le Niger ont des croissances insolentes à deux chiffres. Et pas seulement pour leurs richesses naturelles. Mais parce qu’il y a des classes moyennes qui émergent et qui créent de la consommation », a expliqué M. Attias.

Les experts réunis à Libreville veulent savoir si les succès enregistrés par certains pays africains marquent le début d’une nouvelle ère de croissance durable pour le continent ou s’il ne s’agit pas tout simplement d’une illusion.

Par ailleurs, ignorée pratiquement lors des grands débats internationaux à cause de son rôle plus que modeste et de sa place insignifiante dans l’économie mondiale, l’Afrique se trouve ces derniers temps propulsée sur le devant de la scène, un intérêt soudain qui étonne plus d’un Africain.

Selon Richard Attias, ce n’est pas un intérêt soudain. « C’est un intérêt qui a été malheureusement latent », a-t-il déclaré, au cours d’une conférence de presse, à la veille de l’ouverture du sommet.

« Quand les Chinois ont commencé à s’intéresser à l’Afrique, les autres pays se sont interrogés. On ne peut pas laisser des parts de marchés s’échapper. Et donc effectivement, il y a cet engouement », a-t-il expliqué.

M. Attias a toutefois tenu à tempérer l’optimisme des Africains, eu égard aux autres difficultés quxquelles le continent est condfronté. « Sur le plan politique, il y a des conflits armés et des populations qui vivent dans la misère », a-t-il conclu.

Pour sa part, Andrew Burns, responsable du groupe des perspectives de développement de la Banque mondiale a estimé que « l’Afrique subsaharienne est l’un des moteurs de la croissance mondiale, même s’il reste encore un petit moteur. Mais c’était le cas aussi de la Chine il y a 20 ans. Espérons que l’Afrique nous réserve la même histoire ».

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