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Atelier de renforcement des capacités : Appel à l’harmonisation dans le domaine des TIC

En marge des travaux de la 13ème rencontre annuelle des régulateurs africains des télécommunications, la question de l’accès et du service universel des télécommunications fait depuis hier l’objet d’un examen approfondi dans le cadre d’un séminaire de deux jours, réuni à la Cité de la démocratie à Libreville.

Le séjour en terre gabonaise des participants au 13ème forum sur la régulation des télécommunications et le partenariat en Afrique (FTRA 2012) continue d’être studieux : à leur bénéfice, un atelier de renforcement des capacités sur ‘’les lignes directrices et la boite à outils, relatives à l’accès et au service universel’’ s’est ouvert hier à la Cité de la démocratie à Libreville.

Organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), cet atelier a pour but de sensibiliser, durant deux jours, les participants sur la mise en œuvre de l’accès et du service universel, en se basant sur l’expérience d’un certain nombre de pays. Les Etats africains bénéficiaires de ces ‘’boîtes à outils’’ devront appliquer la stratégie la mieux appropriée afin de garantir un accès équitable des télécommunications au plus grand nombre.

En effet, l’infrastructure et les services des technologies de l’information et de la communication (TIC) doivent être, dans un souci d’équité et de nécessité, mis à la disposition du plus grand nombre de personnes, à un prix abordable, dans des lieux publics, pour des utilisateurs finaux comme les bibliothèques, les écoles, les centres de santé, les centres communautaires, les bureaux de poste et les cabines publiques. Aussi, les services de base étant évolutifs, l’accès aux services d’information avancés tels qu’Internet, la large bande ou les applications comme le téléenseignement, la télémédecine et le commerce électronique, doit être assuré.

A cet égard, la Commission européenne (CE) et l’UIT ont uni leurs forces et signé un accord (Projet UIT-CE) visant à fournir un soutien à l’adoption de politiques harmonisées pour le marché des TIC dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifiques (ACP), dénommé UIT-CE-ACP. Ce projet-cadre a été mis en œuvre à travers trois sous-projets distincts, dont le projet d’appui à l’harmonisation des politiques en matière de Tic en Afrique subsaharienne (HIPSSA), dans lequel s’inscrit l’atelier ouvert hier.

Les travaux de cette rencontre de partage sur l’accès et le service universel ont été marqués, à l’ouverture, par l’allocution du ministre gabonais de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, Blaise Louembe, venu réaffirmer l’impérieuse nécessité de garantir l’accès au service universel.

‘’ Cet atelier est une porte ouverte pour examiner la question et échanger sur la problématique du service universel dans le domaine des TIC, avec pour objectif d’offrir aux populations un service minimum ayant une qualité acceptable, à des conditions tarifaires abordables’’ a-t-il indiqué dans son intervention . D’où l’intérêt de ce rendez-vous, a-t-il dit, qui va permettre de ‘’ promouvoir des politiques et des lignes directrices harmonisées, régissant le marché des TIC. L’échange d’expériences vécues dans nos différents pays et l’analyse des meilleures pratiques permettront aux participants d’acquérir des reflexes et des principes pour la mise en place des lignes directrices élaborées par l’UIT’’.

Selon Blaise Louembe, la réflexion sur le financement du service universel mérite d’être abordée au cours de cet atelier de 48 heures, d’autant plus que les mécanismes retenus pour alimenter les fonds dédiés à cet effet ne parviennent pas, dans certains Etats, à engranger suffisamment de ressources pour soutenir l’investissement nécessaire au développement de ce service.

Par ailleurs, les Etats doivent créer les conditions d’un environnement propice à des investissements massifs dans les infrastructures des TIC , et dans le développement des applications et services associés, usités dans le cadre des activités économiques et sociales. ‘’ Le Gabon s’est engagé dans l’implémentation du service universel, en fixant, dans le cadre réglementaire des TIC, les modalités de mise en œuvre de financement et de gestion du fonds spécial du service des télécommunications’’, a-t-il affirmé à ce propos.

L’Agence de régulation des communications et des postes (ARCEP) de la République gabonaise est chargée de l’élaboration d’un programme de développement du service en conformité avec la politique du gouvernement ; et du choix de l’opérateur délégataire pour la fourniture du service universel dans la zone définie. ” Nous avons mis en place un fonds du service universel et nous sommes en train de développer des expériences pilotes dans certaines villes, afin d’amener les opérateurs économiques, conformément à leurs cahiers de charges, à investir dans les zones les plus reculées’’, a souligné le secrétaire exécutif de l’ARCEP, Serge Essongue.

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