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Gabon – La filiale d’Eramet gérant le Transgabonais investira 45-60 millions d’euros par an pour sa rénovation

La Setrag, société d’exploitation du Transgabonais, filiale du groupe minier français Eramet, va investir 45 à 60 millions d’euros par an pendant 3 ans pour rénover la ligne de chemin de fer de 650 km utilisée pour essentillement exporter minerais et bois vers la mer.

« L’investissement est de l’ordre de 30 à 40 milliards de F CFA (45 à 60 millions d’euros) par an pendant trois ans. C’est l’équivalent de notre chiffre d’affaires » de 43 milliards en 2011, a affirmé vendredi soir lors d’une conférence de presse à Libreville Henri Jobin, le directeur général de Setrag, filiale à 83,9% de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale d’Eramet.

M. Jobin n’a pas voulu dévoiler les sources de financement de cet investissment.

Setrag a signé en 2005 une convention de 30 ans pour l’exploitation du chemin de fer gabonais terminé en 1978 et utilisé en grande partie pour l’acheminement du manganèse extrait par la Comilog à Moanda (sud-est) vers Libreville et son port d’Owendo.

« Ces derniers temps, on a eu beaucoup de déraillements (…) Nous allons traiter quelques zones instables (…) On ne va pas refaire les 600 km de ligne mais la refaire complètement sur certaines zones », a affirmé M. Jobin, soulignant que le matériel roulant serait aussi rénové.

« Nous disposons d’une fenêtre de 3 ans avant que le trafic n’augmente de manière significative (…) d’environ 4 à 5 millions de tonnes par an à 10 millions de tonnes », a-t-il expliqué.

L’augmentation proviendra de l’utilisation de la voie par notamment le groupe australien BHP Billiton et des miniers chinois. Le trafic passagers, une obligation de la concession, ne représente que 12% du chiffre d’affaires et est appelé à baisser en valeur relative même s’il devrait augmenter en valeur absolue.

M. Jobin a en revanche complètement réfuté l’idée, souvent évoquée, de l’utilisation de la voie dans le cadre de l’exploitation éventuelle du gisement de fer de Belinga, un des plus grands inexploités au monde, mais difficilement accessible au nord-est du Gabon. « Notre capacité maximum est de 10 millions de tonnes an, alors que pour Belinga les projections sont de 100 millions de tonnes an », a souligné M. Jobin.

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