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Le taux d’enfants non scolarisés avant l’âge de sept ans reste important au Gabon

Elèves dans une école du Gabon
Le taux d’enfants non scolarisés avant l’âge de sept ans reste important au Gabon, un pays où les structures d’accueil de la petite enfance n’existent que depuis 1974, a déclaré, mercredi à Libreville, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, Jean Michel Ella Essono, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’éducation et de la protection de la petite enfance (EPPE).

M. Ella Essone a toutefois indiqué que des progrès significatifs ont été réalisés depuis 1974, année de la création, par les missionnaires, des premières structures d’accueil de la petite enfance à Libreville et Port-Gentil, la capitale économique (ouest).

Ces structures ont été par la suite placées sous la tutelle du ministère des Affaires sociales, le 30 juin 1984, conformément à la loi qui définit, organise et fixe les principes de l’éducation préscolaire, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale a déploré l’intrusion des promoteurs privés véreux, peu respectueux des normes, dans un secteur aussi sensible.

‘’La petite enfance correspond à la période qui va de la naissance à l’âge de huit ans’’, a-t-il expliqué, soulignant que cette première phase de croissance a été caractérisée par les psychologues comme étant celle du développement de l’intelligence.

Selon M. Ella Essone, c’est l’inefficacité du rendement interne du système scolaire qui a conduit le gouvernement gabonais à prendre conscience de l’éveil de la petite enfance dans la lutte contre l’échec scolaire.

‘’C’est ainsi qu’ont été mis en place des mécanismes visant à restructurer le secteur et à l’harmoniser en créant un cycle pré-primaire, en voie de généralisation dans l’ensemble du pays’’, a-t-il poursuivi.

‘’C’est en respectant le droit des enfants à une éducation de base et de qualité que notre pays pourra déployer une politique éducative performante et atteindre les objectifs d’éducation et de protection de la petite enfance’’.

L’école primaire Martine Oulabou, du nom d’une institutrice tuée par une balle perdue, à Libreville il y a 20 ans, lors d’une intervention de la police pour disperser une manifestation des enseignants gabonais, a prêté son cadre aux manifestations organisées, mercredi dans la capitale gabonaise, à l’occasion de la Journée de l’éducation et de la protection de la petite enfance (EPPE).

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