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Gabon : La mauvaise conduite de Kamelie auto-école à Libreville

Gabon-Sécurité routière-L’Auto-école et les abus qui ternissent la profession

Elles sont nombreuses ces auto-écoles qui manquent de professionnalisme, n’honorent pas leurs engagements et se contentent d’empocher les sous des nouveaux conducteurs en quête du fameux sésame qu’est le permis de conduire qui leur permettrait de manœuvrer en toute confiance sur la voie publique.
Des séances de conduites trop espacées et des horaires non respectées à cause, en partie, du manque de parc automobile adéquat ou encore de l’absence de visibilité dans la programmation des cours dispensés qui conduit à une escalade de malversations dont se plaignent les élèves de Kamelie Auto-Ecole, située au quartier Nombakélé de Libreville.

Même si à Kamelie Auto-Ecole, l’on se rétracte derrière la légendaire et inappropriée formule : « nous sommes tous des Gabonais. On va s’arranger ! » pour justifier le manque de sérieux et de vocation dans cette profession, cette école déjà en difficulté devrait fermer définitivement ses portes.

Les demandes de remboursement des cours de conduites non exécutés semultiplieraient.

« Je déconseille fortement cette auto-école où le non-respect des horaires de conduite et des rendez-vous sont légion. En 30h de cours, je n’ai pas passé la 3ème vitesse », se plaint un jeune conducteur.

La prolifération anarchique d’auto-écoles au Gabon a alimenté l’insécurité routière, notamment dans une ville comme Libreville où le parc automobile a considérablement augmenté depuis 1994, sans que le réseau routier n’ait pu suivre cette évolution.

Si l’auto-école se définit comme un établissement d’enseignement de la conduite automobile, l’exercice de cette profession suppose la délivrance d’un agrément officiel et le respect du Code de la route.

Cette activité qui est habituellement exercée soit sous la forme d’une entreprise individuelle, soit d’une société commerciale imposant une immatriculation au Registre du commerce, a presque perdu de son essence au Gabon.

Un inspecteur de la Commission de la sécurité routière doit vérifier que les locaux d’une auto-école et les moyens mis à disposition pour l’enseignement sont conformes à la législation en vigueur. Ce qui n’est pas le cas à Kamelie Auto-Ecole.

Le moniteur d’auto-école a une lourde responsabilité. Une personne mal formée devient au volant un danger public.

Des candidats au permis de conduire se plaignent souvent du manque de sérieux dans la profession et certains moniteurs, en crise de motivation, témoignent de leur difficile condition de travail et les clients en pâtissent.

L’une des raisons invoquées par ces derniers est que les propriétaires ou gérant d’auto-écoles demanderaient aux moniteurs d’accélérer au maximum les cours, pour se débarrasser au plus vite du client, qui s’acquitte du forfait exigé et variant d’un établissement à l’autre.

Les voitures à Kamelie Auto-école sont en piteux état. Certaines ressemblent plus à des carcasses— qui tombent en panne en pleine séance de conduite— qu’à des outils de travail. Un établissement à déconseiller absolument.

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