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Le président de l’Ong « Agir pour le Gabon » en campagne de sensibilisation contre la consommation des stupéfiants dans les milieux carcéraux du Gabon

Le président de l’Organisation non gouvernementale « Agir pour le Gabon », le docteur Alphonse Louma Eyougha, a entamé une campagne de sensibilisation contre la consommation de drogues et de l’emprise de ces stupéfiants dans les milieux carcéraux du pays dans le cadre de la Journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues, célébrée hier à travers le monde.

Cette campagne est menée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et le ministère de la Justice. Le but étant de chercher des voies et moyens pour sortir la jeunesse carcérale, en majorité plongée dans la consommation de drogues, de l’emprise de ces stupéfiants.

Pour le responsable de l’ONG « Agir pour le Gabon », le Dr Alphonse Louma, l’heure est désormais au renforcement de mécanismes pour endiguer ce phénomène de toxicomanie au Gabon et en Afrique. A cet effet, et reconnaissant que cette bataille contre la drogue est encore loin d’être totalement gagnée, le Dr Louma en appelle à la responsabilité des dirigeants, afin que soient mis en place des outils adaptés au siècle présent et capables de venir à bout de ce phénomène.

« Choisir de vivre sans drogues, c’est choisir de maîtriser tous les aspects de sa vie ; c’est refuser de se laisser dicter ses comportements et ses choix par une substance toxique. C’est aussi vivre sa vie en liberté sans compromettre celle des autres, car le trafic de drogues est source de violence et de mort pour des milliers de personnes à travers le monde », a déclaré le Dr Louma.

Le nombre de personnes faisant usage illicite de drogues dans le monde est estimé à plus de 200 millions. Il faut aussi noter que les effets de l’abus de ces substances vont bien au-delà des seuls consommateurs, car ils causent des préjudices considérables à la société, principalement sur les plans sanitaires, sociaux et économiques.

Le trafic illicite de drogues est considéré à ce jour comme l’un des facteurs moteur du sous-développement dans plusieurs états africains particulièrement, avec son corollaire : la corruption et la faiblesse de la gouvernance. Toutes choses qui favorisent la criminalité pour accroître à son tour l’instabilité. Le trafic illicite de drogue constitue donc un véritable frein au développement, d’où l’intérêt de s’en séparer.

Rappelons que cette journée de prévention et de sensibilisation a été instituée en 1987 par l’Assemblée générale des Nations Unies avec pour but d’attirer l’attention des populations et des pouvoirs publics sur les risques encourus par la consommation des drogues.

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