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André Mba Obame , « Le grand Retour »

Une aubaine pour les revendications du peuple Gabonais ?

N’allons pas vite en besogne, ex-apparatchik, ex-candidat malheureux à l’élection présidentielle Gabonaise de 2009, millionnaire en Euros comme son frère ALI BONGO ONDIMBA, on est toujours dans « l’entre soi » qui caractérise la monolithique classe politique gabonaise. Une engeance qui a elle seule représente « une ethnie » au sens propre et à part des simples citoyens ordinaires, se démarque de tous grâce à l’argent et au pouvoir qu’elle concentre et partage avec des allochtones.

L’homme qui a la réputation de savoir manipuler son monde, de mettre le feu et ensuite jouer les pompiers, est hors du Gabon depuis le 14 juin 2011.

Mais avant ce départ, on se rappelle qu’en janvier 2011 de la même année, monsieur ANDRE MBA OBAME avait prêté serment, c’était autoproclamé président du GABON et avait nommé un gouvernement bis de 18 membres. Suite à cette démarche, il entamait un bras de fer avec le président reconnu par les instances internationales, monsieur ALI BONGO ONDIMBA. La bravade tournera court cependant, réfugié ensuite au siège du Programme des Nations Unies Pour le Développement (PNUD) à Libreville, il y restera plus d’un mois et quittera l’agence onusienne 27 février 2011.

Quelques temps après, la maladie fera son apparition, comme tout riche Gabonais, il partira à l’étranger pour se soigner, il atterrira en Afrique du Sud, puis en France. Aujourd’hui, d’après son entourage le plus immédiat, il serait guéri et son retour est donc annoncé à Libreville pour le samedi 11 aout 2012.

L’homme providentiel !

Si on est content pour l’homme d’avoir recouvré sa santé, son retour au Gabon ne doit cependant pas se traduire par une hégémonie, voire une émasculation des autres acteurs présents actuellement dans le pays. Prendre le leadership semble être la démarche que veut incarner le fils adoptif d’Omar Bongo et marginaliser le reste des prétendants à la conquête du pouvoir.

L’envie d’en découdre entre deux fils gâtés du défunt Omar Bongo Ondimba ne saurait constituer une fin en soi, encore moins tenir lieu de ligne politique.

Monopoliser les débats et faire tourner une fois de plus le Gabon au rythme des amabilités des deux parents D’OMAR BONGO ONDIMBA, il n’est pas sûr que ce soit cela qui préoccupent en priorité les gabonais, face des maux qui les minent quotidiennement comme la vie chère, l’accès au soin, l’éducation, l’accès à l’emploi, au logement, la perte de leur identité, eau/électricité, le mépris, la justice à deux vitesses, la corruption, la crise universitaire etc.

Au contraire des populations lambdas, ce qui intéresse la fine fleur est tout autre chose, c’est l’organisation d’une  » Conférence Nationale » que ces gens exigent à cor et à cri.

Alternance ou affaire de famille!

Qui au Gabon est prêt à se laisser diriger une fois de plus par une branche de la famille Bongo Ondimba ?
Le désir de changement que l’on entend un peu partout sur l’ensemble du territoire ainsi que les doléances collectées ici et là disent tous la même chose, les gabonais veulent autre chose.
ALI BONGO comme ANDRE MBA OBAME, ce sont les fils Bongos, quant aux autres protagonistes, messieurs, ZACHARIE MYBOTO et EYEGHE NDONG, il y a également des liens de familles qui font des uns et des autres, les membres de la famille OMAR BONGO Ondimba à part entière, ainsi :

– Monsieur ZACHARIE MYBOTO : ancien Ministre d’Etat fut également beau-père du défunt chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba, via sa fille Chantal Myboto .
– Monsieur ANDRE MBA OBAME : L’ancien ministre d’Etat, fils adoptif D’OMAR BONGO, fourguera lui aussi sa nièce dans les bras d’Omar Bongo Ondimba, par la même occasion, Il deviendra à son tour , beau-père, fils et ministre.
– Monsieur Jean eyeghe ndong : Le dernier premier ministre d’OMAR BONGO, sa fille est mariée avec le fils de Zacharie Myboto.

Étouffement ou partage des rôles

Le peuple martyrisé et maltraité depuis des décennies arrive peu à peu à sa maturité, même si l’élite la juge « résigné et passible », le Gabon évolue à son rythme, depuis les déconvenues survenues avec d’autres ex-libérateurs dans les années 1990, aujourd’hui riches comme crésus alors que eux tirent toujours le diable par la queue . Ils refusent d’être à nouveau « les dindons de la farce », les habitants de Port-gentil et de Libreville peuvent en témoigner.
La politique spectacle et opaque des uns et des autre, on connait la chanson !

En conclusion

Il faut espérer un peu de retenu de la part de ces personnes, ne pas cannibaliser l’espace médiatique et tirer la couverture sans cesse vers eux. Ils ne doivent pas avoir pour mission de rendre inaudible le message des simples citoyens et le reste de la classe politique moins bien lotie économiquement, et qui en plus ne sont pas apparentés avec la familles régnante.

Source: Blog A.M Dworaczek-Bendome
Couverture : RD ©

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