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Communiqué de l’Union Nationale suite à la répression d’une manifestation pacifique le 15 août 2012

Leaders de l’Union Nationale: Andre Mba Obame (2ème à droite avec la cravate rayée) à Libreville, 4 mai 2011, AFP Photo/Wils Yanick Maniengui
Dans un communiqué du Ministère de l’Intérieur niant la réalité des faits intervenus au cours de la marche pacifique organisée par l’Union Nationale et la Société civile en tentant de dégager sa lourde responsabilité dans l’issue tragique des évènements.

L’Union Nationale tient à préciser ce qui suit :

1. Le meeting était annoncé de longue date au quartier Cocotiers. Aucune autorisation n’a été demandée parce qu’elle nous aurait été refusée sous prétexte de dissolution de notre parti. Pourtant l’absence d’autorisation n’a pas empêché que l’accueil triomphal réservé au Président André MBA OBAME, le 11 août dernier se déroule sans aucun débordement malgré les provocations et intimidations. Les forces de l’ordre présentes à l’aéroport ce jour-là ont d’ailleurs contribué avec intelligence à la réussite de cette manifestation pourtant interdite. Faut-il rappeler que ce même jour en soirée, un meeting, toujours non autorisé a eu lieu devant le domicile du Président MBA OBAME sans que celui-ci ne donne lieu à aucun affrontement. L’absence d’autorisation est donc un prétexte fallacieux. En réalité, les brutalités d’hier ne sont qu’une tentative d’imputation a notre encontre d’une violence et d’une irresponsabilité que démentent la grande maitrise que nos dirigeants et nos troupes ont démontre lors du meeting du 21 juillet et de l’arrivée du président Mba Obame malgré les immenses foules qu’il fallait canaliser.

2. La manifestation d’hier était une manifestation pacifique, parce que les manifestants de l’Union Nationale et de la Société Civile n’étaient pas armés Ils n’ont fait que réagir à la charge des forces de l’ordre pré positionnées sur leur parcours. Ils n’avaient ni armes blanches ni armes de chasse.

3. M NDONGOU ment, lorsqu’il affirme honteusement « l’encerclement du commissariat de Nkembo… ». La situation géographique de celui-ci, adossé au marché de Nkembo, ne permet pas matériellement d’en assurer l’encerclement. Il affabule en parlant d’ « une frange de l’opposition tribaliste ». Ce sont des élucubrations des tenants de la division des Gabonais lesquels ne sont plus dupes. De plus, les déclarations des dirigeants de l’Union Nationale ne contiennent pas un quelconque projet de « déstabiliser le pays ». Il y a simplement là l’extériorisation d’une fébrilité que le pouvoir illégitime s’efforce de cacher.

4. Nous marquons notre profonde indignation lorsque monsieur NDONGOU prétend qu’il n’y a eu aucune perte en vies humaines et que seuls des dégâts matériels et quelques blessés légers ont été enregistrés. Nous lui révélons que les forces de l’ordre qu’il a déployé pour mater cette manifestation pacifique ont tué une personne Elizabeth NWANDA. Une vie gâchée à la fleur de l’âge par la folie meurtrière d’un pouvoir illégitime aux abois. L’Union Nationale tient d’ailleurs à s’incliner avec respect devant le sacrifice ultime de son engagement pour la Démocratie et la Liberté.

Face à cette situation tragique qui révèle encore une fois la gravité et la profondeur de la crise gabonaise, l’Union Nationale, la Société Civile et tous les partisans du changement et de la Démocratie, assurent les Gabonaises et les Gabonais de leur détermination à poursuivre le combat en vue de faire triompher l’idée de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, gage certain du règlement urgent de cette crise.

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