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Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise annonce une déclaration d’une extrême importance du chef de l’Etat

Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Alain Claude Bilié-Bi-Nzé, a annoncé, mardi, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, une déclaration d’une extrême importance du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, mercredi à Libreville

Le président Ali Bongo Ondimba doit s’adresser mercredi aux deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) réunies en congrès. Ce sera sa première sortie face au Parlement depuis son accession à la magistrature suprême, en octobre 2009.

Cette adresse du chef de l’Etat intervient trois jours après que vingt partis de l’opposition gabonaise ont décidé, à l’issue de leurs retrouvailles, dimanche dernier à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, dans le sud du Gabon, de faire front commun pour exiger la tenue d’une conférence nationale souveraine, afin, selon eux, de sortir le pays de la profonde crise qu’il traverse.

L’idée d’une conférence nationale souveraine a été lancée par l’opposant, André Mba Obame, à son retour au pays, le 11 août dernier, après un séjour médical de quatorze mois en Afrique du sud et en France.

L’Union nationale (UN), un parti d’opposition dissous, dont Mba Obame est le secrétaire exécutif, soutient la tenue d’une conférence nationale souveraine.

Le parti dissous a été rejoint dimanche dernier par l’Alliance pour la restauration et le changement (ACR), un regroupement de sept partis, coiffés par l’Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, décédé le 15 octobre 2011.

Bien que controversée, l’idée commence à faire son chemin. En tout cas, elle ne laisse plus indifférent. Et le président Ali Bongo Ondimba, pour mettre fin à la cacophonie, pourrait montrer le cap à suivre, dans sa déclaration.

D’autant que des hiérarques du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) se sont déjà exprimés sur la question. Et leur point de vue est en totale contradiction avec celui du pouvoir qui, à plusieurs reprises, a déjà fait connaître son aversion pour la conférence nationale souveraine.

« Depuis 1990, nous consacrons beaucoup trop de temps à la politique (…). Que la classe politique gabonaise cesse de se parler à elle-même et pour elle-même », a notamment déclaré le président Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation, à la veille de la fête nationale, le 17 août dernier.

Sept jours après cette déclaration du chef de l’Etat, le député de Bitam (nord), l’ancien ministre, René Ndemezo’Obiang, s’était prononcé, le 24 août, en faveur de la tenue d’une concertation politique.

Le 3 septembre, un autre hiérarque du parti au pouvoir, l’ancien Premier ministre Paul Biyoghé Mba, actuel président du Conseil économique sociale (CES), avait justifié la tenue d’un dialogue, d’une large concertation politique par le ‘’climat délétère, lourd’’ qui prévaut dans le pays.

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