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Mborantsouo rempile à la tête de la Cour constitutionnelle

En poste depuis 1991, d’abord sous feu le président Omar Bongo Ondimba, Marie-Madeleine Mborantsouo a reçu une nouvelle fois la confiance d’Ali Bongo Ondimba. Elle rempile donc à la présidence de la Cour constitutionnelle.

Le président de la République Ali Bongo Ondimba a nommé par décret, le mardi 11 septembre dernier, les membres de la Cour constitutionnelle. Une initiative qui se conforme à l’article 89 de la Constitution qui stipule que les membres de la Cour constitutionnelle doivent être renouvelés aux deux tiers par les autorités de nomination que sont le chef de l’État et les présidents des deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat), un mois avant la fin de leur mandat. Le mandat qui s’achève avait été entamé en 2005.

Cet article fait, en outre, obligation aux autorités de désigner deux juristes dont au moins un magistrat ainsi que des personnalités qualifiées ayant honoré le service de l’État. En conformité à cette disposition, on note dans la composition de la nouvelle Cour constitutionnelle, Afriquita Angodjo et Christian-Baptiste Quentin (Juristes). Les magistrats de cette juridiction sont Marie-Madeleine Mborantsuo, Louise Angué, Charles Bwala Mouélé, Anthony Adiwa et Jacques Lébama. Aux postes des autres personnalités qualifiées, on note l’entrée d’Hervé Moutsinga et Claudine Menvoula, tous deux médecins de formation.

Le quotidien L’union a estime, dans sa livraison du mercredi 12 septembre 2012, que ce renouvellement au 2/3 de la Cour constitutionnelle «prouve qu’il y a eu un gros effort de renouvellement et de rajeunissement, surtout au moment où des critiques vives sur la longévité des sages de cette institution gardienne juridique de la loi fondamentale étaient émises ici et là». Dans ce nouvel attelage, Marie-Madeleine Mborantsuo a cependant été reconduite au fauteuil qu’elle occupe depuis 1991. Ce qui, tout de même, laisse un sentiment d’immuabilité.

La Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays. Une suprématie que lui octroie l’article 92 de la Constitution. Son jugement est irrévocable et s’impose aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toutes les personnes physiques et morales.

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