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Bilié Bi Nzé dénonce l’acharnement des médias français

Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Alain Claude Bilié Bi Nzé, a entretenu, ce jeudi 11 octobre, les médias sur les dernières sorties du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Il est revenu longuement sur la question de l’introduction de l’anglais dans le système éducatif gabonais, dénonçant au passage «l’acharnement systématique et sans fondement de certains médias français à l’encontre du Gabon à l’occasion de ses choix politiques».

La question de l’introduction de l’anglais au Gabon comme langue officielle a en effet alimenté les débats ces dernières semaines au point que le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, s’en est également étonné. Le Québec également n’a pas manqué de se monter inquiétée de la décision du Gabon.

Alain Claude Bilié Bi Nzé est donc revenu sur le sujet pour mettre les points sur les « i ». Il a de ce fait indiqué la surprise qui a été la leur d’apprendre, au lendemain de sa conférence de presse du lundi 1er octobre 2012, par des «médias surtout français que le Gabon allait adopter l’Anglais comme deuxième langue et sortir progressivement de la Francophonie». Rappelant que le Gabon fait partie des États fondateurs de l’Agence de Coopération culturelle et technique (ACCT), ancêtre de l’OIF, le porte-parole de la présidence de la République a relevé que le Gabon abrite le siège sous régional de cette organisation pour l’Afrique Centrale, l’Océan indien et une partie de l’Afrique Australe.

Il a également souligné, entre autres, que «le Gabon a toujours pris part à tous les sommets de la Francophonie et entend y rester et affirmer sa place parmi les pays leaders de la langue française». Ceci, a-t-il justifié, du fait que «sur les soixante-quinze États membres de l’OIF, le Gabon fait partie du groupe des trente-deux États qui ont adopté le Français comme langue officielle de travail. La constitution gabonaise l’a consacré en son article 2». «C’est fort de toutes ces réalités que le Gabon ne saurait se soustraire, comme le prétend une certaine presse, de l’usage de la langue française», a-t-il précisé.

Sur la même lancée, Alain Claude Bilié Bi Nzé a indiqué que la France a pris de l’avance sur l’enseignement de l’anglais. Il est donc est «normal que le Gabon lui emboîte le pas». Et de rappeler que l’OIF poursuit entre autres buts la promotion de la diversité culturelle et linguistique. «Cette diversité doit se vivre par l’ouverture aux autres et aux autres langues».

Pour conclure, Bilié Bi Nzé a expliqué que le choix des autorités gabonaises d’introduire l’enseignement de l’Anglais à partir du pré-primaire, résulte des États Généraux de l’Éducation, convoqués par le président de la République. Les résolutions de ces assises ont abouti au vote de la loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale de l’éducation, de la formation et de la recherche.

Toute chose qui, in fine, se justifie par le fait que sur la scène internationale, la maîtrise de plusieurs langues, dont l’anglais, est un atout indéniable dans le cadre des échanges dans un monde de plus en plus globalisant. En outre, le Gabon a décidé de diversifier ses partenaires au développement. Ce qui passe par la maîtrise des langues les plus parlées dans le monde.

Par ailleurs, l’on a appris au cours de cette conférence de presse qu’un stock de munitions a été détruit le lundi 8 octobre dernier à Ayéme, sur la route nationale. Bilié Bi Nzé a indiqué que «par ce type d’opérations qui entre dans le cadre de la gestion des stocks des munitions et autres types d’armements, il va sans dire que l’État Gabonais accorde la plus haute importance à la sécurité des biens et des personnes vivant sur son territoire».

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