Les conseillers économiques et sociaux ont demandé au gouvernement, lundi à Libreville au terme d’une session extraordinaire du conseil économique et social (CES) consacré à l’examen de la loi de finance rectificative, d’être plus rigoureux dans l’élaboration du budget afin d’éviter les erreurs matérielles dans les données chiffrées.

Les conseillers, après avoir relevé la présence de doublon, avec des montants différents, dans les annexes explicatives, ont recommandé au gouvernement ‘’de redoubler de vigilance afin d’éviter les erreurs matérielles dans les données chiffrées’’, soulignant, toutefois, ‘’le respect des grands équilibres financiers du Programme stratégique Gabon émergent (PSGE)’’, contenus dans le nouveau projet de loi de finances rectificative 2012.

Ils ont souhaité, qu’à l’avenir, ‘’les notes de présentation et les documents qui accompagnent les projets de budget soient plus explicites et détaillés’’ pour palier l’absence de loi de règlement qui leur permet un meilleur examen en profondeur de l’exécution du budget.

S’appuyant sur la pratique du gouvernement à saisir simultanément les institutions concernées par l’examen des lois de finances, les conseillers désirent voir le gouvernement leurs faire parvenir longtemps en avance ‘’le rapport économique et financier plus étoffé et renforcé pour permettre la prise en compte de leurs avis par les deux chambres du Parlement’’.

Le conseil a également demandé au gouvernement d’axer son action sur le Fonds gabonais d’investissement stratégique affectés exclusivement aux opérations d’investissement et non aux opérations de fonctionnement comme proposé dans le projet de loi de finances rectificative.

Les conseillers économiques et sociaux procèderont pendant 10 jours à l’examen de la loi de finance de l’exercice budgétaire de l’an 2013 à partir du 29 octobre prochain lors de sa deuxième session ordinaire.