La représentation provinciale de Radio Gabon dans la province du Woleu Ntem, au nord du Gabon, est hors service depuis 5 jours, rapporte mercredi le correspondant local de l’AGP.

Selon les agents sur place, la puissance de l’émetteur qui diffuse les émissions locales et relai les programmes de la radio nationale est passée de 2 à 1 KW après un dysfonctionnement.

« Nous avons constaté que l’exciter qui est descendu à 18 Watt a donné une sortie de 1kw à l’émetteur puis il est redescendu à 13 watt pour une sortie de 500wt sur l’émetteur, nous avons travaillé pendant six mois avec ces données. Or depuis une semaine l’exciter est descendu à 13 watt a donné une sortie de 250 watt à l’émetteur et lorsqu’il est passé à 2watt l’émetteur est descendu à 140 watt et nous avons commencé à avoir les à-coups, l’exciter s’arrêtait et reprenait et l’émetteur n’a pas supporté cela, il a cédé », a expliqué le chef du service de la maintenance de cette station, Thomas Abogho Allogho.

Selon M Abogho Allogho, la situation que connait Radio Gabon dans le nord était prévisible dans la mesure où l’exciter qui vient de céder leur avait été envoyé juste pour quelque temps en attendant de trouver mieux.

« J’ai essayé de faire de mon mieux je me sens comme un médecin qui voit mourir un patient alors qu’il sait exactement ce qu’il faut pour le sauver, c’est la même chose pour moi, l’exciter qui a été envoyé par la direction générale était déjà usé et n’a fait que quatre mois, en fait c’était juste pour nous dépanner ce n’était pas fiable heureusement que le surveillant des installations du Mont Miyele a été vigilant, car il nous a appelé pour dire qu’il sentait une odeur de brulure au niveau de l’émetteur et à partir de là le directeur a demandé de tout arrêter », a-t-il indiqué.

Le silence de cette station porte un préjudice à la communication administrative, politique et l’ensemble des populations de la car cet outil servait de trait-d ‘union, tout passait par là, convocations au réunions, informations utiles.

« Nous espérons que les instances dirigeantes mettront tout en œuvre pour que nous redémarrions d’ici lundi prochain car le silence de notre Radio pèse sur nous nous ne pouvons plus rester sans cet instrument sinon nous serons complètement coupés de nos auditeurs, car la télévision ne peut pas remplacer notre radio locale et surtout pour ceux de l’arrière province vous savez que nous faisons également le relais de Libreville et que nous traduisons tout dans notre langue locale », a conclu le technicien.