Le directeur général adjoint de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), Christian Lefaix a affirmé lundi, à Libreville, que la rupture il y a une semaine d’une conduite d’eau au village Meyang à 4 km de Ntoum où se trouve les stations de pompage d’eau et ayant causé un arrêt de la desserte en eau potable à Libreville et ses environs, n’était pas liée à la vétusté des canalisations.

Selon M.Christian Lefaix, la rupture de la canalisation de Ntoum ne relève pas de la vétusté des installations, précisant qu’une conduite a une durée de vie de 50 à 100 ans. Or, celle qui a été endommagée par cet accident n’avait encore qu’une durée de 25 ans.

’’Ce phénomène d’une grande violence était imprévisible, il était donc impossible à cet effet, de prévoir un évènement survenant tous les dix ans à des endroits différents’, a-t-il précisé.

Revenant sur l’augmentation de la distribution suite aux travaux de renouvellement des équipements engagés, le directeur générale adjoint de la SEEG a indiqué qu’il ‘’s’agissait de réparer 60 mètres d’une canalisation qui fait 30 kilomètres pour rejoindre Libreville, pour qui qu’il n’aurait aucun impact sur la distribution et la quantité d’eau disponible’’.

Filiale du groupe français Veolia, la SEEG a le monopole de la production de l’électricité et de l’eau au Gabon. Cette entreprise est depuis plusieurs années sur la sellette. Elle est accusée de ne pas offrir un meilleur service à sa clientèle.

En 2007, le gouvernement avait ouvertement menacé cette société de revoir le contrat liant les deux parties suite à des coupures d’électricité intempestives.

Lundi, le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié-By-Nzé a clairement réitéré ses menaces, en annonçant que l’Etat allait prendre des mesures fortes à l’encontre de la SEEG au lendemain d’une interruption pendant cinq de la fourniture en eau potable de la ville de Libreville et de ses environs.