L’Alliance pour la renaissance nationale (ARENA) suspend sa participation aux réunions de l’Union des forces du changement (UFC), nouvelle coalition de l’opposition gabonaise, regroupant une vingtaine de partis politiques et a condamné l’exclusion de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) et de son leader Me Louis Gaston Mayila, indique un communiqué de l’ARENA parvenu mardi à l’AGP.
Selon le communiqué, l’ARENA a vertement condamné l’exclusion de l’UPNR et de son leader Me Louis Gaston Mayila, de l’UFC et a dénoncé l’attitude de ‘’certains responsables politiques, galvanisés par certains compatriotes, dont le véritable statut au sein de l’UFC reste à déterminer, qui se sont arrogés le droit d’exclure unilatéralement Me Mayila’’.
Si le leader de l’UPNR est ‘’blâmable’’ poursuit le texte, encore que l’ARENA veut avoir la certitude que Me Mayila a bel et bien tenu des propos rapporté par le quotidien l’Union.
Dans les colonnes de l’Union, Me Mayila se serait désolidarisé de ses amis de l’opposition en taxant de pur fétichisme sémantique, le fait pour certains opposants, notamment ceux de l’Union nationale (UN) dissout de ‘’parler de président légitime, de président ayant la légalité’’. Pour le leader de l’UPNR, Ali Bongo Ondimba est le président de la République, il est le chef de l’Etat.
Selon toujours l’Union, citant encore Me Mayila : ‘’de même réclamer la conférence nationale souveraine est un coup d’Etat contre les institutions de la République affirmant que cette conférence nationale n’aura pas lieu.
Mardi dernier, au journal télévisé de 20h sur la télévision nationale, Me Louis Gaston Mayila s’est dit étonné d’apprendre son exclusion de l’UFC.
Un jour après son passage à la télévision, le leader de l’UPNR a failli se faire lyncher par des militants de l’opposition courroucés au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) où son exclusion a été officiellement prononcée par ses pairs.
Me Mayila au sortir de ce ‘’procès à la Nuremberg’’ a déclaré à la presse que la décision de l’exclure de l’UFC était arbitraire.
L’ARENA de Richard Moulomba Mombo, un dissident de l’Union du peuple du gabonais (UPG) est signataire de la création de l’UFC le 9 septembre dernier à Mouila dans le sud du Gabon.
