Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Réseau des Confessions religieuses gabonaises se sont liés dans le combat pour la protection de la population au cours d’une rencontre qui a eu lieu au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Libreville.
Le Réseau des confessions religieuses, dont le président est le Révérend Rostand Essono Ella, pasteur de l’Eglise Evangélique du Gabon, envisage travailler sur la valorisation des droits de l’Homme, de la femme, de la santé maternelle et infantile, de la planification familiale et surtout de la lutte contre le VIH SIDA.
C’est à ces sujets que s’interrogeait la directrice adjointe de l’UNFPA : « qu’est ce que l’église peut faire pour accompagner et le ministère de la santé et le PNUD pour mieux faire valoir le domaine de la reproduction pour que les femmes ne meurent pas pendant l’accouchement ? », une juste interpellation car l’Eglise est d’abord garante de l’Evangile qui consacre la vie comme un don précieux de Dieu.
Elle a donc exhorté les hommes de Dieu à jouer un rôle déterminant dans la lutte efficace contre les maladies sexuellement transmissibles, en l’occurrence, le VIH SIDA. En outre, Mariama Darboe Diop en appelle à la promotion des valeurs familiales, de la femme aussi. Elle a promis, dans cette même lancée, apporter son aide au réseau dans la formation des différents membres.
Pour Thierry Zué Asseko, Expert National en Sécurisation des Produits en Santé de la Reproduction, les efforts de tous les acteurs de la société civils sont indispensables et aucun ne sera de trop.
