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Lutte contre la corruption en Afrique du Centre

La capitale gabonaise abrite du lundi 26 au mercredi 28 novembre prochain, un atelier de validation de l’étude pour l’établissement du réseau des agences anti-corruption des pays membres de la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale.

Libreville a été choisie, par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), comme siège du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique centrale.

En décembre 2011, un consultant de la CEA, Yama Kunga, avait effectué une mission d’enquête à Libreville sur la mise en place du réseau sous-régional et avait, à cet effet, échangé avec les plus hautes autorités locales et la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite ( CNLCEI), autorité administrative, technique et financière indépendante.

Son rapport sera ainsi soumis à une validation à l’occasion d’une réunion d’experts des pays d’Afrique centrale en charge de la croisade anti-corruption, élargie à ceux des Communautés économiques régionales (CEDEAO et SADC), de la CEA, et de la Commission de l’Union Africaine (UA).

CHEMIN PARCOURU

Il s’agira non seulement de jeter le réseau sur les fonds baptismaux, mais aussi de mesurer le chemin parcouru par chaque pays dans le combat contre la corruption et de faire un plaidoyer pour ceux qui n’ont pas encore de structure de lutte contre ce fléau.

Le Gabon, en ce qui le concerne, dispose depuis le 07 mai 2003 d’une loi ayant donné naissance à la CNLCEI, « spécialisée dans la prévention et la constatation des faits d’enrichissement illicite ».

En Afrique centrale, qualifiée de zone endémique de la corruption, le Gabon – situé au 100ème rang mondial en 2010- fait néanmoins la course en tête dans les actions entreprises pour tordre le cou à la corruption, la concussion et le blanchiment des capitaux, selon Transparency International.

Autant de facteurs qui ont présidé au choix de notre pays, par la CEA, pour accueillir le futur siège du réseau des Autorités ou Agences de lutte contre la corruption au niveau régional.

Dans sa lutte acharnée contre le phénomène, le Gabon vient de prendre un nouveau départ avec la validation, vendredi dernier à Libreville, du document stratégique de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux élaboré sous la férule de la CNLCEI et de l’Agence Nationale d’Investigation Financière ( ANIF) , avec le soutien technique et financier du PNUD.

« Le combat va rentrer dans une autre phase, on avait besoin de ce document qui nous sert de boussole », a soutenu, Vincent Lebondo Le-Mali, président de la CNLCEI, aux termes des travaux de l’atelier qui marquait la dernière phase du processus (lancé le 16 juillet 2012 à Libreville) d’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (SNLCCBC-Gabon).

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