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Le Gabon dans le top 5 des pays africains producteurs d’énergie

Le Gabon se classe parmi les cinq premiers pays africains en matière de compétitivité énergétique, indique une étude de l’Institut Choiseul et du cabinet KPMG, première étude du genre, a appris selon un communiqué de la présidence gabonaise dont l’AGP a reçu copie mercredi.
Selon le rapport, le cabinet KPMG a évalué la compétitivité et la performance des politiques publiques de 146 États dans le monde.

Le Gabon s’octroie la 5ème place africaine derrière l’Angola (1er) mais devant l’Afrique du Sud (7ème) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des Etats, selon les résultats de l’étude publiée lundi par l’Institut

Choiseul et KPMG. C’est l’unique étude indépendante dans le monde qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des Etats. Elle a été établie à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, etc).

À chaque État correspond une note allant de 0 à 100, les notes les plus élevées correspondant aux Etats les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs. Ces derniers permettent, pour chacun des Etats examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux.

Le baromètre mondial de la compétitivité énergétique devrait être un outil d’aide à la décision sur les résultats des politiques énergétiques, affirment les auteurs du rapport.

S’agissant de la place du Gabon dans le peloton de tête en Afrique, elle résulte de l’ambitieuse politique énergétique mise en œuvre par le gouvernement.

Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le Chef de l’Etat gabonais s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 contre 350 MW actuellement.

Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. Le but est de supprimer progressivement la production électrique produite à partir de l’énergie fossile et d’atteindre les objectifs fixés par les autorités gabonaises. Afin de couvrir les besoins croissants du pays et d’assurer l’électrification de l’ensemble du territoire, le gouvernement envisage d’ériger six nouveaux barrages dont trois sont déjà en construction, notamment le barrage de l’Impératrice sur la rivière Ngounié (sud) qui produira 42 MW pour un coût de 133 Millions de dollars.

Ce barrage vise à approvisionner les mines de niobium de Mabounié, de manganèse de Ndjolé, les usines de transformation de bois de la province du Moyen-Ogooué et les villes de Mouila et Mandji dans la province de la Ngounié. Il renforcera aussi l’approvisionnement de Libreville et de la Zone Économique Spéciale de Nkok.

Le barrage Fé 2 sur la rivière Okano, dans le nord du Gabon, aura une capacité de 36 MW pour un investissement de 105 millions USD. Sa production alimentera la province du Wolem-Ntem (nord), Ndjolé (centre) et renforcera le réseau de Libreville.

Le barrage du Grand Poubara, dans le sud-est, est le plus important projet énergétique du Gabon. Il devrait produire à terme de 240 MW, soit près de la production énergétique nationale estimée 350 MW.

Ce barrage alimentera principalement, les usines en cours d’achèvements de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), spécialisée dans l’extraction de minerai de manganèse dans la localité de Moanda.

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