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Les rebelles centrafricains à Libreville pour des négociations avec le pouvoir de Bangui

La rébellion centrafricaine regroupée au sein de la Séléka est arrivée lundi soir à Libreville pour des pourparlers avec le pouvoir de Bangui sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Parmi les chefs rebelles arrivés dans la capitale gabonaise par un vol spécial affrété par l’ONU, le général Michel Djotedia, chef de l’UFDR, la principale faction de la Séléka.

Le général Djotedia qui était accompagné d’une dizaine de soldats a refusé de répondre à la presse se bornant à dire ‘’vous aurez des réponses demain’’.

Par contre les délégations de l’opposition et du pouvoir qui devaient également arriver lundi soir à Libreville arriveront finalement ce mardi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Quelques heures avant, le ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé est arrivée à la tête d’une importante délégation, représentant le président du comité de suivi de l’accord de paix global inter centrafricain de 2008, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.

M. Ikouébé a indiqué qu’ils ne sont pas à Libreville pour chasser x ou y mais pour servir de médiateur entre les protagonistes centrafricains.

‘’Les discussions seront houleuses probablement mais nous allons travailler’’, a-t-il rassuré.

Selon le programme communiqué à la presse par le ministère gabonais des Affaires étrangères, la journée de mardi est prévue la réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEEAC dans l’après-midi.

Le mercredi ce sera autour du comité de suivi de l’accord de paix global de prendre le relais. Cette rencontre sera élargie à l’opposition démocratique et civile et aux groupes militaires. Ce comité devra élaborer un document qui sera soumis au sommet des chefs de la CEEAC prévu un jour plus tard toujours à Libreville.

Depuis le 10 décembre dernier, le président François Bozizé fait face à une rébellion redoutable qui a déjà conquis une partie du territoire centrafricain.

Ces rebelles ont posé comme condition, le départ du pouvoir du président Bozizé pour éviter un bain de sang à Bangui.

Pour sa part, M. Bozizé a accepté d’aller aux négociations sans conditions et se proposer de former un gouvernement d’union nationale à l’issue des pourparlers de Libreville.

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