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Les avions français frappent des bases islamistes dans le nord du Mali

Un chasseur Rafale. (Photo FRANCOIS NASCIMBENI. AFP)
LE RÉCIT DE LA JOURNÉE DE DIMANCHE EN DIRECT – Retrouvez toutes nos informations sur la situation au Mali et l’intervention de la France contre les islamistes armés.

Par LIBÉRATION.FR

L’ESSENTIEL. L’armée française mène ce dimanche des raids aériens, pour le troisième jour consécutif, contre les groupes armés islamistes au Mali, après avoir arrêté leur avance dans le centre du pays, en appui aux forces terrestres maliennes.

22h01. Le Conseil de sécurité des Nations unies va se réunir lundi sur le Mali à la demande de la France, annonce un responsable français.

19h45. A Gao, un habitant affirme que «les Français ont fait du bon boulot». L’intervention de l’armée française semble bien accueillie dans les villes du nord du Mali, tenues jusqu’ici par les islamistes qui y faisaient régner la terreur.

18h45. L’Algérie a autorisé le survol de son territoire par les avions français qui décollent de France pour des opérations de bombardement dans le nord du Mali, révèle le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur RTL-LCI-Le Figaro.

18h30. Une réunion ministérielle aura lieu demain à 10 heures à l’Elysée autour de François Hollande pour faire le point sur l’intervention militaire française au Mali, indique la présidence de la République. En revanche, il n’y aura pas de Conseil de Défense comme c’est le cas quotidiennement depuis le début de l’intervention de la France au Mali.

18h10. L’aviation française a bombardé dimanche après-midi une importante base islamiste près de Kidal, à plus de 1.500 km de Bamako, dans l’extrême nord-est du Mali, indique une source de sécurité régionale.

«Les avions français viennent viennent d’opérer des frappes aériennes dans la région de Kidal, plus précisément à Aghabo», à 50 km de Kidal, indique cette source. Aghabo est une base importante du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l’Islam).

17 heures. Quatre avions de chasse Rafale des forces françaises ont conduit dimanche des frappes aériennes près de Gao, dans le nord du Mali, détruisant des camps d’entraînement et des dépôts logistiques des groupes islamiste armés, annonce le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Selon des habitants de Gao et un responsable de la sécurité régionale contactés sur place, les combattants islamistes ont évacué Gao après les frappes françaises.

16h30. On en sait un peu plus sur les circonstances dans lesquelles les commandos français ont échoué à libérer l’otage français Denis Allex, détenu depuis 2009 par des islamistes shebab en Somalie.

15h15. Les forces militaires françaises au Mali affrontent des groupes islamistes «bien équipés, bien armés et bien entraînés», dotés «d’un matériel moderne, sophistiqué», souligne l’entourage du chef de l’Etat à l’Elysée.

«A l’origine, on pouvait penser qu’il s’agissait de quelques soudards à bord de Toyota avec quelques armes, ils se révèlent en réalité bien équipés, bien armés et bien entraînés», ajoute-t-on de même source, notant que les groupes islamistes «ont récupéré en Libye un matériel moderne sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu’on pouvait imaginer».

Concernant la suite de l’opération française, «le mot important c’est « l’africanisation », c’est-à-dire le déploiement rapide de la force africaine. La situation au Mali justifie l’accélération de son déploiement parce que c’est aux Africains de rétablir l’intégrité du Mali».

14h20. L’aviation française bombarde des camps jihadistes dans le nord du Mali, en dehors de la zone de Konna où se situe le principal affrontement entre groupes armés islamistes et forces maliennes. Un camp de combattants jihadistes a notamment été visé à Léré, à quelque 150 km au nord de Konna, et proche de la Mauritanie, selon des témoins. Des frappes ont aussi visé des cibles sous contrôle des islamistes, «non loin de Douentza» (800 km au nord de Bamako) et de Nampala» (nord-ouest), selon une source de sécurité régionale.

12h45. Le Bénin va envoyer quelque 300 soldats au Mali dans le cadre de la force africaine chargée d’aider Bamako à déloger les islamistes armés qui occupent le nord du pays depuis neuf mois, annonce le chef d’état-major de l’armée béninoise, le contre-amiral Denis Houssou Gbessemehlan.

12h15. La vie des otages français au Mali aurait été «encore plus» en danger si l’opération militaire contre les islamistes n’avait pas été déclenchée, déclare le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur Europe 1 – Aujourd’hui en France -I Télé.

10h15. Des raids aériens français sont en cours contre les jihadistes au Mali, annonce Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. «Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain», explique le ministre de la Défense.

Guerre au Mali
10h15. Un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’Islam), Abdel Krim, est tué dans les combats ces derniers jours au Mali entre l’armée, appuyée par des troupes françaises, et les jihadistes. «Les combattants islamistes ont subi un véritable revers avec la mort d’Abdel Krim dit « Kojak »», affirme une source sécuritaire régionale.

Selon elle, ce lieutenant du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a été tué dans les combats qui ont opposé vendredi et samedi l’armée malienne et ses alliés français aux jihadistes à Konna. Surtout composé de Touareg maliens, Ansar Dine est l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali depuis juin, avec les jihadistes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Tous prônent l’application de la charia, au nom de laquelle ils commettent de nombreuses exactions.

10h10. Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui doivent former une force d’intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali, aura lieu mercredi prochain à Abidjan.

9 heures. Rare voix discordante à droite, Dominique de Villepin estime qu’«aucune des conditions de la réussite n’est réunie» au Mali. Dans une tribune au JDD intitulée «Non, la guerre ce n’est pas la France», où jamais il ne cite le nom de François Hollande, l’ex-Premier ministre s’interroge: «Comment le virus néoconservateur a-t-il pu gagner ainsi tous les esprits?» «L’unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la « guerre contre le terrorisme » m’inquiètent. Nous nous battrons à l’aveuglette, faute de but de guerre.»

3h45. Des militaires français arrivent à Bamako. Ces hommes appartiennent au «groupement tactique interarmes (GTIA), comprenant des éléments des forces françaises prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire et au Tchad», complète un responsable militaire malien, refusant de s’exprimer sur les effectifs arrivés ou attendus au total, leurs missions et les lieux où ils seront déployés.

Samedi soir, la télévision publique ORTM a montré les images de l’arrivée des militaires français, qui ont été accueillis à l’aéroport militaire de Bamako-Sénou par plusieurs autorités militaires maliennes dont le chef d’état-major adjoint des armées, le colonel-major Adama Dembélé, et l’ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer. Ces soldats français «seront rejoints par d’autres qui arriveront directement de la France dans les heures qui suivent. D’ici à lundi prochain, le groupe sera au complet et opérationnel aux côtés de leurs frères maliens au front», a rapporté l’ORTM, sans donner de nombre.

Les soldats français du 21e Rima embarquent, samedi, au camp de Kossei à N’Djamena (Tchad). Une image transmise par l’Etablissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) (AFP)

2h30. Le capitaine Amadou Sanogo, président d’un comité de réforme de l’armée, affirme que la France a joué «un rôle capital» aux côtés de l’armée malienne, lui permettant de reprendre aux islamistes une ville et de stopper leur projet de progresser du nord du Mali. «Nous nous félicitons d’avoir l’assistance française à nos côtés aujourd’hui, qui a d’ailleurs bien joué un rôle, un rôle prépondérant, un rôle capital dans le soutien aérien» pour les opérations de l’armée malienne», développe-t-il sur ORTM. «Merci à tous nos partenaires qui sont à notre chevet aujourd’hui», lance le capitaine Sanogo, meneur des militaires ayant renversé le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré en l’accusant d’incurie face aux groupes armés qui attaquaient depuis mi-janvier 2012 l’armée dans le Nord.

2 heures. L’armée malienne a enregistré dans ses rangs 11 morts, une soixantaine de blessés, et un officier français a été tué lors des combats contre les islamistes à Konna (centre), selon une déclaration du président malien, Dioncounda Traoré, lue à la télévision publique.

Aucun bilan n’est communiqué pour le camp des jihadistes. Samedi, l’armée malienne avait parlé d’une centaine d’islamistes tués, des témoins ont parlé à l’AFP de dizaines de corps d’islamistes vus à Konna.

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