La campagne de communication de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui se tiendra du 23 février au 2 mars 2013 à Ouagadougou (Burkina Faso) sous le thème «Cinéma africain et politiques publiques en Afrique», a été lancée le vendredi 4 janvier 2012 à Libreville.
Cette cérémonie a eu lieu en présence de quelques membres du gouvernement et de nombreux invités, parmi lesquels le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Blaise Louembé, le ministre de la Culture, Séraphin Moudounga, Christiane Ossoucah Raponda du Budget, Luc Oyoubi de l’Économie, de l’Emploi et du Développement durable, Christiane Ossoucah Raponda du Budget, Luc Oyoubi de l’Economie, de l’Emploi et du Développement durable, ainsi que du délégué général du Fespaco, Michel Ouédraogo et de figures emblématiques du cinéma gabonais. On a noté ainsi la présence d’Henri-Joseph Koumba Bididi et Fernand Lepoko, entre autres.
Pour sa 23e édition, le Fespaco présente cette année 101 films qui représentent 35 pays en compétition pour l’Étalon du Yénenga. Cette liste, qui inclus 5 films gabonais dont «Terre et Fils» de Fernand Lepoko, «Le Collier du Makoko» d’Henri-Joseph Koumba Bididi et «L’œil de la Cité» de Samantha Biffot, a été établie après le visionnage de plus de 700 films.
Les organisateurs ont justifié leur choix du Gabon pour ce lancement de la campagne médiatique du Fespaco 2013 par le fait que le pays est l’invité d’honneur de cette édition, mais aussi pour rendre un hommage particulier à feu Charles Mensah, ancien président de la Fédération des cinéastes Africains (Fepaci), disparu l’année dernière et saluer la célébration des cinquante ans du cinéma gabonais.
Le Fespaco est un cadre de rencontres mis à profit pour promouvoir le développement de la cinématographie noire. Depuis 1973, des thèmes de discussions ont été introduits lors de chaque édition.
