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Les gendarmes embarquent des policiers après une bagarre rangée

Les généraux de brigade, Jean Ekoua (Gendarmerie nationale) et Léon Mistoul (Police nationale) se sont rendus d’urgence à la brigade nord de la Gendarmerie de Gros-Bouquet où il fallait démêler d’urgence l’embrouillamini qui a suivi une bagarre entre policiers et gendarmes à la gare routière de Libreville, le 23 janvier, au terme de laquelle les gendarmes ont embarqué des éléments de la Police judiciaire.

Une altercation entre gendarmes et policiers a éclaté à la gare routière de Libreville dans l’après-midi du mercredi 23 janvier 2013. Elle a débouché sur l’embarquement de trois policiers par les gendarmes, selon les témoignages de nombreux badauds sur les lieux.

L’origine de la rixe est cependant sujette à deux versions. La première indique que les gendarmes en poste à la gare routière ont saisi la marchandise d’un commerçant à la sauvette posté sur le trottoir. Celui-ci a fait appel à ses amis de la Police judiciaire pour le tirer de cette situation. Les gendarmes ne l’ont pas entendu de cette oreille et une violente dispute a éclaté qui s’est muée en bagarre. La seconde version fait état de gendarmes qui ont arraché un téléphone portable au petit frère d’un élément de la Police judiciaire qui est venu en intervention avec ses collègues. Les deux versions débouchent sur une bagarre dominée par les policiers. Les gendarmes avaient entre temps appelé du renfort qui a fini par embarquer les éléments de la Police judiciaire.

En fin d’après-midi, des sources policières ont indiqué que tout ce beau monde s’est retrouvé au camp de gendarmerie de Gros Bouquet et attendait l’arrivée des commandants en chef des deux corps, les généraux de brigade Jean Ekoua, pour la Gendarmerie nationale, et Léon Mistoul pour la Police nationale.

Quelle que soit sa version réelle, cette altercation qui n’est pas la première, est la conséquence de la détermination et du non-respect des zones d’intervention de chacun de ces corps. Logiquement, la Gendarmerie doit rester dans sa zone de responsabilité, périurbaine et rurale, et la Police s’en tenir dans le périmètre urbain, ainsi que déterminé par les textes. Si les gendarmes interviennent toujours dans la zone urbaine, les policiers demeurent, eux, dans l’impossibilité d’aller grignoter de manière réciproque en zone rurale. «Chaque caïman a son marigot», dit un adage populaire.

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