Chaque jour, des milliers d’hectares de forêts disparaissent de la surface de la Terre. Entre 2000 et 2010, près de 13 millions d’hectares ont été coupés annuellement. Un bilan énorme qui ne prend pourtant en compte que ce qu’il est possible de comptabiliser, l’ampleur de la déforestation étant plus importante encore. Le Gabon n’est pas en reste selon une alerte de la Nasa.
Selon une publication du site mongabay.com, les satellites de la NASA (l’agence spatiale américaine) via le Global forest disturbance alert system (GLOF-SAD) destiné à la détection et à la fourniture des données sur les perturbations des forêts au niveau mondial sur une base trimestrielle vient de livrer des signaux forts en termes de déforestation au Gabon durant la période du 1er octobre au 31 décembre 2012.
Sur le dernier trimestre de l’année 2012, le Global forest disturbance alert system a capté des signaux importants de déforestation provenant de plusieurs pays couverts par de vastes forêts à l’exemple du Brésil, de la Colombie, de l’Equateur, de la région du Chaco au Paraguay et du Gabon en Afrique centrale.
Les données fournies par le Global forest disturbance alert system indiquent que les changements au sein de ces forêts sont plus importants par rapport à la même période l’année 2011. Selon les données enregistrées par la NASA, le signal de la déforestation est fort à Sumatra, à Bornéo, au Brésil et au Gabon.
En Afrique, le Gabon a été criblé de potentiels points chauds de la déforestation, de même que la partie occidentale de la République du Congo. Aussi, les signaux de déforestation étaient particulièrement forts sur l’île indonésienne de Sumatra, où de vastes zones de forêts ont été converties pour l’huile de palme et la production de pâtes à papiers au cours des dernières années.
GLOF-SAD est un outil qui permet de mettre en évidence les zones où la dégradation des forêts est survenue sur une base trimestrielle, ce qui pourrait fournir aux autorités un aperçu pour les décideurs politiques, la société civile, des communautés locales et des universitaires.
