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Le 1er Carnaval international de Libreville annonce la couleur

Dix-sept ans après la création de la Fête des cultures, devenue au fil des années le rendez-vous incontournable de la célébration de la diversité culturelle du Gabon, celle-ci se voit renforcée, ou peut-être remplacée, par l’organisation d’un carnaval international dont la première édition démarre le samedi 23 février.

La présidente du comité d’organisation de la première édition du Carnaval international de Libreville (CIL), le Dr Nicole Christiane Assélé, a tenu un point presse le 22 février 2013 auquel assistaient des représentants de la prestigieuse école de danse brésilienne, Beija-Flor de Nilopolis. Occasion pour elle de déclencher le compte à rebours final de l’évènement qui ambitionne d’être le réceptacle de la diversité culturelle gabonaise.

«Ce Carnaval, qui s’inscrit dans le plan stratégique Gabon émergent de faire de Libreville un pôle majeur et une ville touristique, vient renforcer l’offre culturelle de la ville de Libreville. Il vise à valoriser les cultures nationales dans leurs diversités et à promouvoir les expressions libres et spontanées des communautés nationales ainsi que celles des pays partenaires», a indiqué Nicole Christiane Assélé.

Près de 1 600 personnes seront mobilisées autour de cet événement, placé sous le thème «Nature, Culture et Diversité», qui prévoit une grande parade son et lumière sur le boulevard de l’Indépendance et un bal masqué au village du carnaval, place de l’indépendance. «Les costumes, les atours et les accessoires devront avoir un lien avec le thème choisi et faire surtout preuve de créativité en mettant notamment en exergue le savoir-faire traditionnel dans le costume, le maquillage et la chorégraphie. Plusieurs prix seront décernés à l’issue de la parade : le Prix de la reine du carnaval ; le Prix du roi du carnaval ; le Prix du meilleur costume ; le Prix du meilleur maquillage ; le Prix de la meilleure chorégraphie ; le Prix de l’originalité», précise le comité d’organisation.

«Nous sommes heureux d’être ici et de réaliser que nous ressemblons au peuple gabonais. Cette ressemblance relève du fait que la samba provient des peuples africains qui ont été déporté de leur terre pour le Brésil, en esclavage», a déclaré la présidente de la Grêmio recreativo escola de Samba (GRES) Beija-Flor de Nilopolis, Alessandra Pirorelli.

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