Après cinq jours dédiés aux manifestations commémorant le 45e anniversaire de la création du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), l’apothéose a eu lieu ce mardi 12 mars à la Cité de la Démocratie à Libreville en présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba, président de cette formation politique.
Les événements commémorant la création du PDG, le 12 mars 1968, par feu le président Omar Bongo Ondimba, ont commencé le vendredi 8 mars 2013 par l’inauguration de la semaine commerciale de l’Union des Femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG). Une manifestation dont l’objectif était la mise en exergue des différents talents des militantes de cette formation politique, notamment sur le plan de leur autonomisation. Les femmes du PDG ont ainsi pu s’illustrer à travers la création d’objets d’arts divers, l’art culinaire et l’agriculture, entre autres.
Au-delà, cette semaine culturelle de l’UFPDG visait également à revaloriser la diversité et la richesse du patrimoine culturel gabonais, et à encourager les femmes à renforcer leurs capacités entrepreneuriales. A cette occasion, la déléguée nationale de l’UFPDG, Paulette Koho, n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé à la présidente d’honneur de cette structure spécialisée du PDG, Sylvia Bongo Ondimba, dont elle a salué les initiatives et actions en faveur des droits et de la promotion de la femme, tant sur le plan national qu’international.
Le clou de ces manifestations commémoratives a eu lieu ce mardi 12 mars 2013, à travers une grand-messe à teneur laudative à laquelle ont pris part l’ensemble des groupes socioculturels du PDG ainsi que tous les caciques restés dans cette formation après le décès du président fondateur, Omar Bongo Ondimba.
Sur l’esplanade de la cité de la démocratie, c’est encore la déléguée nationale de l’UFPDG, Paulette Koho, qui a ouvert le bal en prononçant un discours militants et vantant l’action de ce groupe au pouvoir depuis 1968. Celle-ci a dénoncé, dans son speech, les crimes odieux et rituels dont est victime la population, particulièrement les femmes. Elle a souhaité que les coupables et les commanditaires soient punis de la manière la plus ferme, avant de revenir sur le discours prononcé par Ali Bongo, le 12 septembre 2012, devant le Parlement réuni en congrès et dans lequel il souhaitait que 30% au moins de femmes puissent désormais figurer sur les listes électorales. Ce qu’elle voudrait voir s’appliquer lors des prochaines élections locales. Par ailleurs, Paulette Koho a magnifié l’action des femmes de son parti, notamment à travers la maison de la femme qui œuvre en faveur de leur autonomisation en leur offrant des formations.
Pour clore son discours, la déléguée nationale de l’UFPDG est revenue sur le match de football du dimanche 10 mars qui a opposé Akassi FC au Tout Puissant Obaka version femme. Le score fleuve de 6 buts à 0 a sanctionné cette rencontre à laquelle avait pris part l’essentiel des jeunes dames de l’équipe nationale de football féminine qui jouaient contre de vaillantes dames de Gabon Télévision, visiblement dépassées par les événements et ne comprenant rien à la tournure du spectacle offert sur le terrain par les dames du PDG.
Le secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, n’a fait que se lancer dans l’apologie de sa formation et des actions menées par les femmes «Pédégistes» en têtes desquelles Sylvia Bongo Ondimba, présidente d’honneur de l’UJPDG.
L’évènement a également favorisé la proclamation du concours littéraire organisé par l’Union des écrivains gabonais (Udeg) dont le Prix Omar Bongo Ondimba, d’une valeur de 5 millions de francs CFA, est revenu à Jean Divassa Nyama. Ce, après que le prix Georges Rawiri, d’une valeur de 3 millions de francs CFA ait été remis à Eric Joël Békalé, lui-même président de l’Udeg.
Pour clôturer la cérémonie, neuf groupes de danse représentants les neuf provinces sont passés tour à tour, devant les responsables du PDG en tête desquels Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia Bongo Ondimba, pour exhiber, comme au bon vieux temps, leur déhanchement à couper le souffle.
