Mettre en place un plan d’adaptation aux changements climatiques était la préoccupation jeudi dans la capitale gabonaise, Libreville, des participants au forum national de la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC).

La salle des conférences du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) du Gabon a servi de cadre jeudi dernier aux assises du forum national de la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC).

Il s’est agit pour les participants venus de tous les pays membres de la CEFDHAC, d’assurer l’implication des réseaux thématiques de ladite organisation et les plates-formes des organisations non gouvernementales (Ong) à élaborer un plan d’action national d’adaptation aux changements climatiques.

Les présentes assises s’inscrivaient dans le cadre de la définition des stratégies locales d’une part, puis dans le cadre de la sensibilisation et du renforcement des capacités des membres sur l’accès et le partage des avantages que confère la convention sur la biodiversité biologique d’autre part.

La tenue de ces assises à Libreville se fonde sur le fait que la dégradation de l’environnement est une certitude. Car, de nombreuses observations révèlent une augmentation quotidienne de la température de l’atmosphère, la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer, la disparition massive des forêts ainsi que les effets des déchets plastiques.

D’où l’urgence de mettre en place un plan national adapté à la situation des différents états membres afin de faire face à ce phénomène. L’organisation de ces assises à Libreville a donc suscité un espoir pour les états africains qui payent la lourde tribu des remontées de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Lancé en 1996 à Brazzaville en République du Congo, la conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique Centrale est un processus qui s’inscrit dans le cadre de l’agenda 21 décliné par les Chefs d’Etat de la sous région.

Il a notamment pour but de promouvoir le dialogue, les discussions et les échanges entre les parties prenantes afin de conserver et d’utiliser durablement les ressources forestières d’Afrique centrale pour les générations futures.