spot_imgspot_img

De l’annulation du séjour d’Ali Bongo aux USA

ali-bongo-USAAlors que la toile, notamment les réseaux sociaux en ont fait leur choux gras de l’annulation de la visite que devait effectuer le président Ali Bongo Ondimba à Washington (USA), le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billié Bi Nzé, qui a entretenu la presse nationale, ce vendredi 19 avril 2013, a indiqué que «ce n’était pas une activité de niveau présidentiel».

L’Agenda du chef de l’Etat notait récemment, sur son site internet, que le président Ali Bongo Ondimba devait effectuer le 27 avril 2013, un voyage au pays de l’Oncle Sam. L’information a été finalement été sucrée de ce site qui relaie l’actualité du numéro un gabonais.

Au-delà des réseaux sociaux, le journal La Une du vendredi 19 avril 2013 y est allé de son appréciation en indiquant que «ce n’est pour des raisons de calendrier ni pour un cas de force majeur» que ce voyage a été annulé. Si le journal essaie de justifier l’annulation de ce voyage par des affaires passées qui n’impliquent pas forcément le chef de l’Etat, à l’instar de l’annulation de la visite de Me Paulette Oyane Ondo aux USA, ou encore la condamnation de l’un des leaders de la société civile Marc Ona dans son procès contre Liban Soleman, le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billié Bi Nzé, a répliqué en ces termes : «Certains acteurs de la société civile gabonaise prétendent que le chef de l’Etat ne peut plus aller aux Etats-Unis d’Amérique parce qu’il y aurait eu la condamnation de monsieur Ona. Comme si c’est le chef de l’Etat gabonais qui prononce les condamnations devant le tribunal. Ils ont oublié que nous avons la séparation des pouvoirs et que la justice, dans notre pays, prononce librement ses décisions».

Alain-Claude Billié Bi Nzé a poursuivi en relevant que «Monsieur Ona pense qu’il peut être le centre du monde. C’est son affaire». Pour lui, ce type de remous a souvent eu lieu lorsque le numéro un gabonais a un événement ou un voyage majeur en vue, mais ils restent sans incidence sur la finalité.

Et Alain-Claude Billié Bi Nzé de procéder à un flash-back : «En 2011, lorsque le chef de l’Etat gabonais devait être reçu aux USA, à la Maison blanche, à Washington par Barack Obama, nous avions aussi entendu que cette rencontre n’aurait jamais lieu, que ça ne pouvait pas se faire, que certains acteurs s’y opposeraient, mais Barack Obama a reçu Ali Bongo Ondimba. Lors qu’en juillet 2012, il était question d’une réception à l’Elysée auprès de François Hollande, nous avons aussi entendu le même genre de choses. Franchement, ce n’est d’aucun intérêt».

Et de conclure sur cette affaire en disant : «Ali Bongo, président de la République gabonaise n’est pas allé aux USA, à Washington précisément, parce que l’activité qui y est menée n’est pas de niveau présidentiel. Il s’agit en l’occurrence d’une exposition d’œuvres d’art gabonaises au musée des arts africains et le Gabon est à l’honneur. Et le chef de l’Etat a estimé que ce n’était pas de niveau présidentiel et le Gabon peut être représenté soit par l’Ambassadeur du Gabon aux USA, soit par le ministre des Affaires étrangères, ce qui sera le cas».

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES