Un étudiant de l’Ecole nationale des Eaux et forêts (ENEF) accusé de viol sur une fille de 13 ans risque la condamnation à perpétuité, a constaté l’AGP au cours d’une audience foraine organisée au Cap Estérias jeudi dernier.
La jeune fille en classe de 6e dans un établissement scolaire de Libreville et dont les parents vivent dans la commune du Cap Estérias aurait été abusé sexuellement par cet étudiant, indique le chef d’inculpation amenant cet étudiant devant le tribunal.
Selon les premiers éléments de l’enquête livrés par les magistrats du siège, au cours de l’audience, le prévenu a reconnu avoir eu des rapports sexuels avec la fillette, mais par la voie normale et sans violence. Ce que contestent la victime et ses parents, s’appuyant sur un certificat médical délivré par un gynécologue du centre hospitalier de Libreville faisant état des rapports sexuels par voie anale.
« Notre fille est disparue de la maison pendant plusieurs jours. Menant nos enquêtes, on s’est rendu compte qu’elle était entre les mains de l’étudiant mis en cause. Ce dernier l’a sérieusement sodomisée. L’expertise médiale l’a prouvé. L’enfant a été également victime de beaucoup de violence’’, a déclaré un parent de la victime.
A la demande des avocats de la défense, qui ont vivement contesté l’âge de la fillette au regard de son apparence physique, le tribunal a ordonné une expertise médicale, afin de déterminer l’âge apparent de la victime. Ce sont les résultats de cet examen médical qui détermineront la suite à donner sur cette affaire, jugée trop délicate par le ministère public et les autres parties.
Le prévenu risque la peine à perpétuité, notamment s’il s’avère évidemment, selon Me Nzé Berenger, avocat stagiaire au barreau du Gabon que la victime a moins de 15 ans. Dès cet instant, l’étudiant serait coupable des faits criminelsi.
