La présidente de la coopérative des commerçantes du Gabon(CCG), Patience Nkama Dabany, la présidente de l’association professionnelle des établissements de micro-finances (APEMFG), Cécilia Ndjave-Ndjoy et le président du syndicat du transport, Jean Robert Menié le directeur général du Centre de Développement des Entreprises (CDE), Alfred Nguia Banda se sont retrouvés, jeudi a Libreville, pour une séance de travail qui a débouché sur quelques recommandations, visant à réduire la pression fiscale et le développement de la PME gabonaise.
Le directeur général du CDE, Alfred Nguia Banda a été chargé par ses interlocuteurs de discuter avec l’administration partenaire pour la réduction de la pression fiscale par secteur d’activités. ‘’ Les commerçants sont asphyxiés. Ils doivent parfois payer des taxes qui ne correspondent pas à leurs secteurs d’activités. Beaucoup se réfugient dans l’informel’’, a souligné Mme Dabany Nkama.
Le président du syndicat des transporteurs, qui a parlé de ‘’surtaxe dans ce secteur d’activités responsable de l’informel tant décrié’’ a expliqué, visiblement exaspéré, qu’il ‘’faut dépenser environ 3 millions pour mettre en exploitation un véhicule à usage de taxi’’.
La présidente de l’APEMFG, Mme Ndjave-Ndjoy a relevé qu’il ‘’n’y a pas toujours d’équilibre entre le taux d’obligations fiscales et les recettes’’, évoquant, par ailleurs, ‘’les difficultés d’accès aux sources de financement pour les petits commerces’’.
‘’Nous constatons effectivement qu’il y a trop de taxes. Bien que nous n’ayons pas le pouvoir décisionnel, nous allons rentrer en concertation avec ces administrations partenaires, pour promouvoir un climat d’affaires favorable aussi bien pour les petits commerçants que pour les structures plus grandes’’, a indiqué M. Nguia Banda.
Une cellule de réflexion sur les modalités de financements des petits commerces et de régularisation du transport terrestre, l’harmonisation des taxes et l’encadrement de petits commerces par des mesures incitatives a été mise en place.
