A l’instar de la communauté mondiale, le Gabon a célébré ce jeudi la journée mondiale du paludisme sous le thème ‘‘Investir dans l’avenir, vaincre le paludisme’’.
Comme la plupart des pays de la planète, le Gabon a célébré ce jeudi la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Axée cette année sur le thème » Investir dans l’avenir, vaincre le paludisme’’, la journée mondiale de lutte contre le paludisme a été instituée en 2007 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir les populations des dangers liés à cette maladie.
A Libreville, il n’y a pas eu d’évènement particulier pour marqué ce rendez vous. Néanmoins, celui-ci a été ponctué par le discours circonstanciel du secrétaire général du ministère de la santé, Léonard Assongo, qui a évoqué la gravité que revêt le paludisme dans notre pays.
« Le paludisme est un véritable problème de santé publique, qui reste la première cause de consultation, d’hospitalisation, de décès et d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel », a-t-il indiqué.
M. Assongo précise qu’au regard des dégâts enregistrés chaque année sur le plan national, l’Etat investit des moyens assez conséquents pour acheter les traitements préventifs contre cette maladie qui fait des ravages au Gabon.
Car, selon le rapport de suivi des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) au Gabon, les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés avec un taux d’hospitalisation de 68,9%.
« Les autorités du Gabon ont l’ambition d’éradiquer le paludisme par la mise en place d’une meilleure couverture universelle sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il déclaré.
Le paludisme constitue un danger pour l’Afrique en général et le premier problème de santé publique au Gabon en particulier. Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé, 15% des cas de paludisme sont traités dans les unités de soins tandis que les 85% restants sont traités par soit les tradi-thérapeutes ou les agents de santé communautaire.
Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium, propagée par la piqûre de moustique appelé anophèle. Avec 225 millions de personnes malades et 650 000 personnes décédées pour la seule année 2010, le paludisme est une maladie importante et qui s’attaque majoritairement aux enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
