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Le paludisme, première cause de décès au Gabon

hospitamisation-en-AfriqueLe Gabon à l’instar des autres pays de la planète a célébré, ce 25 avril 2013, la journée mondiale contre le paludisme, placée cette année, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sous le thème «Investir dans l’avenir, vaincre le paludisme».

Les autorités gabonaises ne savent plus à quel traitement ou stratégie thérapeutique se vouer au regard de l’ampleur inquiétante que prend le paludisme sur l’ensemble du territoire national. C’est du moins l’interprétation faite de la déclaration du secrétaire général du ministère de la Santé, Léonard Assongo en lieu et place de son ministre Professeur Léon Nzouba, à l’occasion de la journée mondiale du paludisme célébrée à l’échelle planétaire.

«Au Gabon le paludisme reste la première cause de consultation, d’hospitalisation, de décès et d’absentéisme scolaire et professionnel», a rappelé Léonard Assongo. Une situation effrayante qui constitue la préoccupation majeure et un problème de santé publique dans le pays avec ce qu’elle suscite comme augmentation de la dépense nationale de santé. Le secrétaire général du ministère de la Santé a indiqué que «les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, les personnes immuno-déficientes et les personnes âgées sont les plus vulnérables».

Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé, seulement 15% des cas de paludisme sont traités dans les unités de soins au Gabon, avec un taux d’hospitalisation proche de 70%, les 85% restants sont traités par les tradi-thérapeutes et les agents de santé communautaire.

Vivement que les chercheurs de l’hôpital Schweitzer de Lambaréné parviennent à mettre au point le vaccin contre cette maladie parasitaire transmise par des moustiques qui tue environ entre 800 000 et 1 million de personnes chaque année, surtout en Afrique. Car selon le secrétaire général du ministère de la Santé, le paludisme freine le développement et les avancées significatives dans le domaine de la santé.

Toutefois, le gouvernement ne désarme pas face à cette situation. Il se déclare déterminé à éradiquer le paludisme par la mise en place d’une meilleure couverture universelle sur toute l’étendue du territoire national. «Nous souhaiterions qu’il y ait un traitement préventif du paludisme pour les femmes enceintes et la mise en œuvre de la prise en charge des cas à domicile (Pecadom) dans toutes les provinces du Gabon», a indiqué Léonard Assongo.

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