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Le Ministre Gabonais de l’Agriculture parle du SIAM 2013

Ali-Bongo-Ondimba-et-Mahammed-VI-au-stand-Gabon-338x190Le Gabon prend une part active au 8e Salon de l’Agriculture dont les assises ont lieu du 24 au 28 avril 2013 dans la ville impériale de Meknès au Maroc. Présent auxdites assises auxquelles a pris part actif le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le Ministre gabonais de l’Agriculture, Julien Nkoghé Bekalé, a donné ses impressions sur la participation du Gabon à ces assises qui voient la participation de plusieurs exposants internationaux.

Dans une interview le 26 avril avec nos confrères du quotidien ‘’l’Union’’, le Ministre Gabonais de l’Agriculture, Julien Nkoghé Bekalé est revenu sur les raisons de la participation du Gabon au Salon Internationale de l’Agriculture du Maroc qui prend fin ce dimanche ainsi que les leçons majeures à retenir.

Question : Le Gabon prend part au salon international de l’agriculture du Maroc, édition 2013. Monsieur le ministre, peut-on savoir les raisons et les intérêts d’une participation du Gabon à ces échanges sachant que le pays n’est pas encore un pays agricole ?

Julien Nkoghé Bekalé : Pour mieux éclairer l’opinion sur votre question, il faut comprendre le contexte politique à l’origine de notre décision de participer à ce Salon agricole de Meknès. Notre pays a été invité à prendre part à la 8e édition du Salon International de l’Agriculture du Maroc, qui s’est ouvert avant-hier à Meknès (le 24 avril 2013) et se poursuit jusqu’au dimanche 28 avril. Il faut signaler que ce Salon a été précédé de la 6e édition des Assises de l’Agriculture du Maroc organiséee autour du thème : « Agir Business et sécurité alimentaire : une meilleure valorisation du potentiel agricole ».

Le thème du Salon agricole proprement dit a porté sur le commerce agricole. La participation du Gabon a été rehaussée par la présence effective du Président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba, qui a témoigné par là, de la qualité des relations qui existent entre le Gabon et le Royaume du Maroc.

Pourquoi avoir pris part à cet événement ? Pour plusieurs raisons dont deux nous paraissent primordiales. Premièrement, le Royaume du Maroc est un ami du Gabon. Et quand un ami vous invite, c’est avec plaisir qu’on y répond favorablement. Deuxièmement, le modèle de développement agricole du Maroc connu sous l’appellation de Plan Maroc Vert, constitue, à nos yeux, un exemple de réussite dont le Gabon peut et doit s’inspirer.

La présence du président de la République, chef de l’Etat à ce Salon est un signal fort de sa volonté de redonner à l’agriculture sa véritable place dans notre dispositif de développement.

Question : Aujourd’hui à Meknès, dès lundi certainement vous seriez de retour à Libreville. Que peut-on retenir de cette première participation du Gabon au Salon international de l’agriculture du Maroc ?

Julien Nkoghé Bekalé : Je retiens trois leçons majeures. Le premier enseignement que l’on peut tirer de notre première participation au SIAM est la place privilégiée qui a été réservée à notre pays par nos amis Marocains. Le Gabon étant, à côté de la Belgique, le pays invité d’honneur. C’est une grande marque d’amitié et de confiance.

Le second enseignement que nous pouvons tirer, est que nous avons jeté les bases d’un partenariat fructueux avec le Maroc dans le domaine agricole.

Le troisième enseignement, et non des moindres, est que nous avons des opérateurs économiques dans le secteur agricole qui peuvent soutenir la concurrence avec les autres. Il faut seulement qu’ils soient mis dans des conditions de prouver leur savoir-faire.

Question : Vous avez parlé de partenariat fructueux avec le Maroc dans le domaine agricole. Quelle sera la suite réservée à cet événement agricole international auquel le Gabon participe ? Peut-on avoir une idée de ce qui peut-être envisageable ?

Julien Nkoghé Bekalé : Comme nous venons de l’indiquer, nous pouvons jeter les bases d’un nouveau départ dans notre coopération avec le Maroc dans le domaine agricole. C’est certains, des choses vont se faire. Mon homologue, le ministre de l’Agriculture du Royaume du Maroc et moi-même avons identifié des axes de coopération qui seront mis en œuvre dans les prochains mois. Un peu de patience, vous serez informés dès que nous aurons terminé d’affiner la réflexion autour des axes de coopération ainsi identifiés.

Question : La 8e édition du SIAM a consacré la journée du 25 avril au Gabon et vous êtes la cheville ouvrière de l’atelier-débat qui a rythmé les échanges entre intervenants. Quel message phare avez-vous véhiculé en parlant abondamment du Gabon Vert ?

Julien Nkoghé Bekalé : C’est vrai, en marge du SIAM, nous avons cru utile d’organiser une journée d’information pour présenter les opportunités d’investissement dans le secteur agricole au Gabon. Nous avons mis à profit cette occasion pour présenter le Plan Stratégique Gabon Emergent, ainsi que le Plan sectoriel de développement agricole qui en découle. A la suite du président de la République, chef de l’Etat, S.E Ali Bongo Ondimba, dans son important discours aux Assises de l’Agriculture, nous avons invité les investisseurs marocains à venir au Gabon dans l’agriculture, secteur à forte valeur ajoutée. L’attractivité de notre pays est un gage de la sécurité pour leurs investissements.

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