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72 heures avant le Pacte national pour le PDDAA

PDDAATout semble enfin prêt pour les autorités gabonaises qui vont ratifier de manière solennelle, le 6 mai, le Pacte national Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) en gestation depuis six mois déjà.

Première dans l’histoire du Gabon, le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et du Développement Rural se lance dans le défi de la sécurité alimentaire des populations, la réduction de la pauvreté et la croissance à travers, une volonté qui va se matérialiser avec la signature, le 6 mai 2013, du Pacte national Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique.

Selon la commission nationale du PDDAA, ce pacte est un outil qui vise à formaliser l’engagement de tous les acteurs du secteur agricole (gouvernement, société civile, secteur privé, organisations professionnelles agricoles et partenaires au développement) à travailler ensemble, de manière concertée, au développement de l’agriculture du Gabon.

Dix ans après l’adoption de la déclaration de Maputo pour une mise en œuvre effective et efficiente pour la promotion agricole sur le continent noir, le Gabon a enfin décidé d’emboiter le pas aux 29 pays africains ayant déjà signé leur pacte de partenariat. Cette décision démontre la volonté des dirigeants à prendre le train de l’élaboration et de la réalisation de ce programme via son pacte national afin d’atteindre et de profiter des résultats préconisés par PDDAA.

Créé en 2003 par l’assemblée de l’Union africaine, le PDDAA porte principalement sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition et sur l’augmentation des revenus dans les économies africaines basées essentiellement sur l’agriculture, la volatilité des prix dans les secteurs alimentaires et énergétiques, l’acquisition à grande échelle de terres, l’eau, la gouvernance et la transparence… Son objectif est d’éradiquer la faim et réduire la pauvreté grâce à l’agriculture. Pour cela un seul défi : consacrer au moins 10% du budget national au développement de l’agriculture et atteindre une croissance agricole annuelle de 6%, conformément aux recommandations du sommet de l’Union Africaine à Maputo en juillet 2003.

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