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L’actualité du chef de l’Etat et du Gabon, selon Billié Bi Nzé

Picture16L’agenda présidentiel de la semaine écoulée a constitué le menu des échanges entre les journalistes et le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié Bi Nzé, qui a, en outre, apporté, ce vendredi 10 mai 2013, des éclaircis sur certaines interrogations que se posaient les hommes des médias.

On aura retenu, lors de cette rencontre hebdomadaire avec le porte-parole de la présidence de la République, que le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, s’est rendu à Lambaréné, le Moyen Ogooué, pour s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers en cours de réalisation dans la ville du docteur Albert Schweitzer. Des chantiers notamment liés à la célébration de l’arrivée du premier des humanitaires modernes dans cette ville, il y a 100 ans.

Le chef de l’Etat a également eu des audiences avec de nombreuses personnalités. Plus précisément avec Abdoulaye Saly Sall, Conseiller personnel, et porteur d’un message du président de la République du Sénégal, Macky Sall ; avec le Coordonnateur-résident du Système des Nations Unies au Gabon, Marie-Evelyne Petrus-Barry et avec une délégation du Sénat français.

Le porte-parole de la présidence est revenu sur le rapport de la Commission nationale sur l’agenda de la présidence gabonaise de la CEMAC (Communauté économique des Etats d’Afrique centrale), remis au président de la République, le mardi 7 mai 2013. Le document, a-t-il été indiqué s’articule autour de trois thématiques : les questions institutionnelles, les politiques et programmes intégrateurs et la question du financement de l’intégration.

Moins formel, la phase questions-réponses a été l’occasion pour Alain Claude Billié Bi Nzé de fustiger le récent rapport des Etats-Unis d’Amérique sur les droits de l’homme au Gabon. «Nous n’acceptons pas ce genre de critiques injustes. Il n’y a pas d’injustices contre les pygmées, ni contre les personnes vivants avec les Vih/Sida ou contre les étrangers dans notre pays», a contesté le porte-parole de la présidence.

Amené à se prononcer sur la participation de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, à la marche qu’organisent l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) et certaines ONG le 11 mai prochain, M. Billié Bi Nzé s’est notamment demandé pourquoi certaines associations envisagent d’organiser une seconde marche, alors qu’il s’agit d’une seule et même cause. Pour lui, cette démarche relève de l’instrumentalisation de la douleur des personnes ayant perdu les leurs à travers ces crimes. «Quel est l’intérêt d’organiser deux marches», s’est-il demandé avant de fustiger le fait que les journalistes puisent leurs informations dans la rumeur. «Ne décimons pas notre classe politique avec des mises en cause injustes», a-t-il déclaré pour dénoncer la publication des noms de certaines personnalités, présumées commanditaires de crimes rituels.

L’émission «Les Observateurs de France 24» qui s’est récemment focalisée sur l’Université Omar-Bongo de Libreville a été également été traitée par le porte-parole de la présidence de la République gabonaise. «France 24 ne nous renseigne en rien. Il y a eu les états généraux de l’Education et de l’Enseignent. Il y a des problèmes qui sont anciens. Le diagnostic a été posé et des solutions ont été apportées», a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’un investissement massif de plus de 2 milliards de francs CFA a été réalisé en 2 ans pour commencer à résoudre ces problèmes. Dès lors, a-t-il estimé, ce qui est à dénoncer c’est l’angle de traitement choisi par cette chaine de télévision. «Ils auraient dû parler des avancées qui ont été réalisées», a ironisé Alain Claude Billié Bi Nzé.

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