La capitale gabonaise abrite dès ce vendredi une réunion des chefs d’états-majors des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en vue d’examiner la question de l’insécurité qui prévaut depuis plus de deux mois à Bangui et dans plusieurs autres villes centrafricaines après la chute du président François Bozizé.

Examiner le problème d’insécurité à Bangui ainsi que dans l’ensemble de la République centrafricaine au lendemain du coup d’état qui a renversé le président François Bozizé, est le but de la réunion des chefs d’états-majors des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui se tient ce vendredi à Libreville, la capitale gabonaise.

Ces experts militaires déjà réunis à huis clos depuis mardi dans la capitale gabonaise examinent les points qui seront débattus durant ces assises afin de mettre au point un plan pour protéger les civils des actes de violence dont ils sont l’objet depuis le début de la crise.

Cette réunion des chefs d’états-majors de la CEEAC fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat du 18 avril dernier à Ndjamena au Tchad. Rencontre à laquelle avait pris part le Premier ministre de transition, Me Nicolas Tiangaye. A l’issue de celle-ci, les chefs d’Etat avaient pris la décision d’augmenter le nombre des soldats de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) en République centrafricaine en portant les effectifs à 2000 hommes pour mettre un terme à l’insécurité dans ce pays de l’Afrique centrale.

A ce jour, les effectifs de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) en République centrafricaine sont de 500 militaires dont : 120 Gabonais ; 120 Camerounais ; 120 Congolais, ainsi qu’un contingent de soldats tchadiens.